LES VEHICULES RICKSHAW
À l'origine du recul de l'utilisation des palanquins, ce mode de transport est très utilisé dans toute l'Asie du Sud-Est, notamment en Indonésie (où il est appelé becak) et en Malaisie (où on l'appelle plutôt trishaw), ainsi qu'en Inde.
Beaucoup de conducteurs de ces engins assurent une fonction de taxi, et vivent de ce métier. La plupart d'entre eux ne peut pas acheter eux-mêmes leur outil de travail et le loue donc à des sociétés privées. Même lorsque l'engin ne leur appartient pas, ils travaillent généralement à leur compte ou se regroupent en compagnies selon le même principe que les compagnies de taxis automobiles.
Cependant, des sociétés commencent à investir sur le marché de l'autorickshaw familial ou d'entreprise, proposant une gamme d'engins de plus en plus proches de l'automobile et des petits fourgons de livraison dans leur philosophie d'usage.
À Calcutta, il existe aussi des rickshaws tirés manuellement par les rickshaws-wallahs. Ce mode de transport est l'objet de vives polémiques et bénéficie d'une règlementation rigoureuse.
En Afrique, et notamment en Égypte, on a vu apparaître depuis quelques années le rickshaw, qui représente une alternative intéressante aux réseaux de transport traditionnels, voire une solution à l'absence de ces infrastructures, en particulier dans les petites villes du delta du Nil.
En France, des rickshaws ont fait leur apparition dans plusieurs villes au cours des années 1990, notamment à Lyon ou à Lille, s'inscrivant dans le contexte plus général du développement du vélotaxi et des solutions de transports plus écologiques.