Bonjour,
Je l'avais dèjà remarqué sur mes petites filles,dont la puberté est apparue puberté entre 11 et 12 ans
Ce sujet devient en effet très sérieux comme en témoigne l'article ci dessous:
Substances chimiques : puberte prematuree chez les fillettes, Developpementdurable.com, 23/04/10
Albane Wurtz
Sur la nocivite des perturbateurs endocriniens presents dans differents produits de consommation courante, les avis divergent. Selon une recente etude americaine, ces hormones provoqueraient une puberte precoce chez les jeunes filles ainsi qu’une predisposition au cancer du sein. Ce que certains chercheurs francais contestent…
Vernis a ongles, shampooings, plastiques… tous ces objets que les femmes manipulent quotidiennement comportent nombre de polluants. Si ce n’est pas une decouverte, les phtalates et autres perturbateurs endocriniens sont nocifs pour la sante, il semblerait, selon des chercheurs americains, qu’ils aient d’autres effets bien plus dangereux.
A l’origine de cette etude qui jette un nouveau pave dans la mare sanitaire, les chercheurs du Centre de recherche sur le cancer du sein et l’environnement de Los Angeles craignent un lien de cause a effet entre l’exposition aux polluants et… une puberte precoce. Les urines de plus d’un millier de fillettes de 7 a 9 ans ont ete passees au crible. Les chercheurs y ont decele la presence de phtalates, de phenols et de phytoestrogenes qui bouleversent veritablement le cycle hormonal des jeunes filles.
Seins et poils pubiens... a 8 ans !
S’il etait deja etabli que de 1850 a 1950, l’age de la puberte avait avance de trois ans pour les filles, passant de 17 a 14 ans, il devient plus frequent de constater que certaines jeunes filles presentent meme une puberte ultra-precoce, parfois a 8 ans ! Il est donc apparu, au vu des resultats de l’etude, que 30 % des jeunes filles qui presentaient les substances incriminees ont vu leur poitrine augmenter et 22 % ont constate le meme phenomene pour leurs poils pubiens. De plus, comme le souligne Mary Wolff, la directrice de l’etude, de telles concentrations de substances chimiques nocives dans de jeunes organismes pourraient « influencer le risque de cancer du sein a l’age adulte ». Hypothese defendue egalement par le Professeur Sultan, du CHU de Montpellier, interroge par le Quotidien du medecin, a l’issue de la parution des resultats de l’etude americaine. Pour lui, la seule reponse adequate serait de « proposer une reduction sinon une interdiction des polluants en general et des pesticides en particulier dont l’incidence sur l’equilibre endocrinien reste a priori preoccupant ».
Pourtant, d’autres chercheurs francais ne semblent pas du meme avis. Lance en 2005 par le ministere de l’Ecologie, le Programme de recherche sur les perturbateurs endocriniens a tenu colloque a Rennes. Et la, les reactions a l’etude americaine ont ete nettement plus ponderees. Pour les chercheurs francais du PNRPE, les indices mis en evidence ne sont pas suffisants pour pretendre a l’etablissement d’un lien de cause a effet direct entre la presence des perturbateurs endocriniens et la puberte precoce. Selon eux, l’alimentation ou le stress de la mere pendant la grossesse pourrait egalement jouer un role.