Bel exemple que les syndicats ont donné aux enfants,
http://www.liberation.fr/societe/0101634663-a-cahors-une-manif-spontanee-contre-la-reduction-des-vacances-d-ete
Une centaine de lycéens et collégiens de Cahors ont manifesté spontanément lundi contre le spectre d’une réduction de leurs vacances d’été, manifestation inspirée par des discussions sur Facebook et organisée par SMS, a constaté un correspondant de l’AFP.
Les manifestants, sans banderoles, sont partis du collège Gambetta à l’initiative d’élèves de 4e et 3e, et se sont renforcés en passant devant les lycées Gaston Monnerville et Clément Marot. Ils ont ensuite parcouru le centre-ville en scandant des slogans hostiles au président de la République, comme «Sarko va nous prendre un mois de vacances», ou carrément injurieux.
Ils se sont dispersés sans incident à la mi-journée.
Ils relayaient l’émoi exprimé dans Facebook devant l’éventualité d’une réduction des vacances scolaires.
A Evreux aussi
Une manifestation du même type a eu lieu à Evreux. Le mouvement est parti vers 11H00 du lycée Aristide Briand après des échanges par SMS et sur Facebook. La manifestation s'est peu à peu gonflée au passage devant les deux autres autres établissements de la ville, Modeste Leroy et Léopold Sédar Senghor.
Les manifestants ont scandé des slogans hostiles au président Nicolas Sarkozy, accusé de vouloir leur "prendre un mois de vacances". La manifestation qui a entraîné des perturbations de circulation s'est dispersée vers 16H30 aux abords de la gare routière.
Le ministre de l’Education, Luc Chatel, doit installer en juin une «conférence nationale» sur la question des rythmes scolaires, qui inclura la question des vacances. Aucune décision n’est arrêtée pour l’instant.
L’Institut Montaigne, un cercle de réflexion libéral réunissant notamment universitaires et dirigeants d’entreprise, a cependant déjà proposé dans un rapport sur l’échec scolaire à l’école primaire, publié la semaine passée, de réduire les congés estivaux d’au moins deux semaines et de réduire le nombre des heures de classe quotidiennes en les étalant sur cinq jours, mercredi inclus.