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| | ça s'est passé un 7 juin.. | |
| | Auteur | Message |
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mimi1260 Moderateur
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| Sujet: L'occupation : souvenirs d'historiens.. Mar 24 Mai 2022 - 6:27 | |
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| | | mariehelene Moderateur
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| Sujet: Re: ça s'est passé un 7 juin.. Jeu 2 Juin 2022 - 6:49 | |
| Deux images de cette époque :l'arrivée de l'armée allemande en bon ordre à Lorient et surtout en tête de défilé les "side-cars" que je n'avais jamais vus . Et plus tard les bombardements intensifs où au retour de notre nuit à la cave,toutes les vitres avaient explosé et les débris parsemaient nos lits ! Du coup nous nous sommes réfugiés à Landerneau !!! Merci pour cette vidéo qui reprend les évènements comme ils se sont passés !!!! | |
| | | mimi1260 Moderateur
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| Sujet: Re: ça s'est passé un 7 juin.. Jeu 2 Juin 2022 - 7:16 | |
| Bonjour mariehelene , des souvenirs émouvants pour ceux qui les ont cruellement vécu : beaucoup de familles ont perdu un ou plusieurs des leurs (c'est mon cas). Mais quel soulagement lorsque les libérateurs sont arrivés , eux aussi , avec de nombreux camarades qui ont donné leur vie pour sauver la notre .
Une pensée pour tous ces chers disparus . Mais certains belliqueux actuels n'ont retenus aucune leçon des terribles conséquences du passé ! | |
| | | mimi1260 Moderateur
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| Sujet: ça s'est passé un 7 juin.. Mar 7 Juin 2022 - 7:50 | |
| 7 juin 1520 - Le Camp du Drap d'OrDans une malheureuse tentative de rapprochement, les rois de France et d'Angleterre se rencontrent du 7 au 24 juin 1520 entre Ardres et Guînes, deux petites villes proches de Calais, respectivement française et anglaise. L'entrevue se déroule dans un camp de toile d'un luxe inouï, aménagé en quelques semaines par 6 000 artisans. Mais elle va piteusement échouer. Inaugurées plus de trois siècles plus tôt par le mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri Plantagenêt, roi d'Angleterre sous le nom d'Henri II, les hostilités entre la France et l'Angleterre vont se prolonger pendant encore plus de trois siècles, jusqu'à la rencontre de Victoria et Louis-Philippe... Le camp du drap d'or (détail) oeuvre anonyme - 1545Rapprochement de raisonL'année précédente, le roi de France François Ier (25 ans) avait eu la déception de voir Charles de Habsbourg (20 ans) élu à la tête du Saint Empire romain germanique sous le nom de Charles Quint. Le camp du drap d'or (détail), par Friedrich Bouterwek, d'après Hans HolbeinFrançois Ier, qui s'était étourdiment endetté pour faire avancer (en vain) sa propre candidature à la tête de l'empire, en garde rancune à son jeune rival, d'autant que celui-ci a comme lui des visées sur la riche Italie...Le roi de France envisage donc de nouer une coalition avec l'autre grand souverain d'Europe occidentale, Henri VIII Tudor (28 ans) et, dans cette perspective, l'invite au « Camp du Drap d'Or ».Ce nom fait référence à la somptueuse tente du roi de France, avec deux mâts entre lesquels est tendu un drap d'or doublé de velours bleu et semé de fleurs de lys. Au-dessus trône une statue de Saint Michel. Galiot de Genouillac, grand maître de l'artillerie, a supervisé les décors avec le peintre Jean Bourdichon.Une fanfaronnade de tropLes deux souverains sont alors au faîte de leur gloire. L'un et l'autre sont des gentilshommes de la Renaissance, cultivés, charmeurs et sportifs.Henri VIII n'aime pas beaucoup François Ier et le trouve arrogant. Mais son conseiller, le douteux cardinal Wolsey, qui touche de l'argent de tous les côtés, le convainc d'accepter la rencontre... D'autre part, comme François 1er lui doit deux millions d'écus, le roi d'Angleterre tient personnellement à le ménager en attendant de récupérer sa créance.Pendant trois semaines, la vie de cour va étaler toutes ses séductions au milieu des tournois et des fêtes. C'est une première dans l'Histoire de l'Europe.Mais à l'occasion des festivités, François Ier heurte inutilement la fierté d'Henri VIII par un excès de fanfaronnade : à l'Anglais, obèse, qui lui propose de lutter, le vainqueur de Marignan ne se le fait pas dire deux fois et, pour plaire à l'assistance féminine, fait chuter sans façon Henri...Un traité d'alliance est néanmoins négocié par le cardinal Wolsey et les ministres français Bonneval et Duprat. Il prévoit le mariage d'Henri, fils aîné de François Ier, avec Marie Tudor, fille d'Henri VIII. Il prévoit aussi que la France cessera de soutenir les Écossais dans leur guerre contre les Anglais.En définitive, du fait de l'irritation anglaise, le mariage n'aura jamais lieu et les festivités s'achèveront sur un échec diplomatique, creusant un peu plus la dette du roi de France.Retour à la guerreDeux semaines à peine après les embrassades du Camp du Drap d'Or, Henri VIII rencontre Charles Quint à Gravelines (à côté de Dunkerque), dans des conditions autrement plus modestes.Avec l'empereur, qui est le neveu de sa femme Catherine d'Aragon (la première d'une longue série), le roi d'Angleterre signe le 14 juillet 1520 un traité secret contre le roi de France !François Ier va devoir affronter une coalition regroupant Charles Quint, Henri VIII et le pape. Tout cela s'achèvera par la défaite des armées françaises et la capture du roi de France à Pavie, près de Milan, le 24 février 1525. | |
| | | mimi1260 Moderateur
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| Sujet: Re: ça s'est passé un 7 juin.. Mar 7 Juin 2022 - 10:32 | |
| 7 juin 1788 - La «Journée des tuiles» à GrenobleLe 7 juin 1788, les habitants de Grenoble, dans les Alpes, défient les troupes du roi. Juchés sur les toits de leurs maisons, ils jettent des tuiles du toit de leurs maisons sur les soldats qui avaient reçu l'ordre de disperser les parlementaires de la province... C'est le prémice de la Révolution française.La réforme impossible Louis XVI (1754-1793), roi de France ou des Français (1774-1792)À son avènement, en 1774, le roi Louis XVI avait choisi un ministre des finances compétent, Turgot, pour faire face à la crise financière et réformer l'État. Mais dès le 12 mai 1776, le roi se sépare de son ministre et annule ses réformes sous la pression des privilégiés et de la Cour.Les privilégiés (essentiellement les parlementaires et la haute aristocratie) rejettent tout changement. Ils dénoncent dans la volonté de réforme du roi une manifestation de tyrannie...D'année en année, la situation empire. Dans l'obligation de combler au plus vite le déficit des finances, le roi demande aux parlementaires d'enregistrer un édit établissant un emprunt de 420 millions de livres (la monnaie de l'époque). Faute de leur accord, il impose l'enregistrement le 19 novembre 1787 par la procédure exceptionnelle d'un «lit de justice».La machine s'emballeLe 8 mai 1788, le garde des sceaux Chrétien-François Lamoignon réforme hardiment la justice et enlève son droit de remontrance au Parlement de Paris. Celui-ci entre aussitôt en rébellion. Il publie une «déclaration des droits de la Nation». La colère gagne tout le pays. Cette colère est particulièrement vive dans le Dauphiné, au coeur des Alpes, où l'activité industrielle a engendré une bourgeoisie dynamique.Le Parlement de Grenoble ayant protesté contre les édits de Lamoignon, il est mis en vacances mais se réunit néanmoins le 20 mai 1788 chez son président, Bérulle, lequel proclame que, si les édits de Lamoignon étaient maintenus, «le Parlement du Dauphiné se regarderait comme entièrement dégagé de sa fidélité envers son souverain».Le 7 juin 1788, le lieutenant général de la province confie à des patrouilles de soldats des lettres de cachet à remettre aux parlementaires pour leur signifier un exil sur leurs terres. Mais le tocsin sonne. La population est rameutée par les auxiliaires de justice, particulièrement fâchés de perdre le Parlement, qui est leur gagne-pain. Des Grenoblois s'emparent des portes de la ville. D'autres, montés sur les toits, jettent des tuiles et divers objets sur les soldats. Vers la fin de l'après-midi, les émeutiers, maîtres de la ville, réinstallent les parlementaires dans le palais de justice.À l'initiative des avocats Barnave et Mounier, les représentants du Dauphiné, au nombre d'environ 540, se réunissent finalement le 21 juillet au château de Vizille. Ils appellent à refuser le paiement de l'impôt et demandent aux autres assemblées provinciales d'en faire autant. C'est la première manifestation de révolte contre l'autorité royale.Louis XVI se résout donc le 8 août 1788 à convoquer les états généraux. Leur ouverture est fixée au 5 mai 1789.NB : On sait ce qu'il advint le 14 juillet 1789 | |
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| Sujet: Re: ça s'est passé un 7 juin.. | |
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