On dirait que l'affaire de la vache folle n'a pas servi de leçon et qu'ils savent que les gens ont la mémoire courte.
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Interdites fin 2000, suite à la crise de la vache folle, les farines animales pourraient faire leur retour dans l'alimentation animale avec le blanc-seing de la Commission européenne, favorable à un assouplissement des mesures en vigueur actuellement.
En France, pays historiquement à la pointe de l'interdiction au niveau européen, cette nouvelle tentative européenne de voir ces farines réinvestir le bol alimentaire des animaux d'élevage n'a pas déclenché un 'non' ferme et massif à l'inverse des fois précédentes. Le Conseil National de l'Alimentation (CNA) étudie ainsi actuellement une réintroduction dans l'hexagone des farines animales.
Conseil consultatif des ministères de l'agriculture, de la santé et de l'économie, le CNA doit rendre son avis définitif mi-septembre. Néanmoins, un document de travail disponible sur son site internet suggère d'ores et déjà une probable autorisation limitée, dans un premier temps, au secteur de l'aquaculture. Dans un second temps, et après une évaluation du ratio bénéfices/risques, les porcs et les volailles verraient également les farines animales revenir dans leur alimentation, à l'inverse des bovins pour lesquels une levée de l'interdiction n'est pas d'actualité apparemment.
Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, s'est prononcé le 13 juin, lors de l'émission Le Grand Jury sur RTL, contre la réintroduction des farines animales en France. «Tant que je serai ministre de l'Agriculture, les farines animales ne seront pas réintroduites en France.» «Aujourd'hui, je constate qu'on ne me donne pas de certitudes» sur ces farines, a-t-il ajouté.
Mais comme c'est la Commission Européenne qui pourrait prendre cette décision, nous vous invitons à interpeller Jose Manuel Barroso pour que la Commission Européenne évite de donner son blanc seing à cette réintroduction.