1869 Alphonse de Lamartine Naissance à Mâcon, le 21 octobre 1790 d'Alphonse-Marie-Louis de Lamartine.
Il est le fils de Pierre de Lamartine et d'Alix des Roys, famille de petite noblesse.
Ils vivent à Mâcon jusqu'en 1797, la famille de Lamartine s'installe à Milly.
Alphonse est envoyé par sa famille dans la pension Puppier à Lyon
Il s'enfuit de la pension, ce sont les gendarmes qui l'y ramènent. Il y terminera l'année scolaire.
Alphonse entre au collège des jésuites de Belley, dans lAin.
Il y suivra les classes de troisième, seconde, rhétorique et philosophie.
Brillant élève, il commence à s'enthousiasmer pour l'étude littéraire : Virgile, Horace et Chateaubriand.
De cette période naît sa vocation poétique.
En 1808 il découvre chez son ami Guichard, les philosophes du XVIII ème siècle.
La
famille d'Alphonse de Lamartine rassemble des fonds pour permettre au
jeune conscrit des armées de l'empire de s'offrir un remplaçant.
Il n'est pas question dans son milieu de servir "l'usurpateur" Napoléon.
Il voyage à Florence, Rome, puis Naples.
Il
compose des vers souvent légers, inspirés de ses aventures
sentimentales : la plus célèbre fut celle qui le conduit dans les bras
d'Antoniella qu'il appellera dans ses récits, Graziella.
Lamartine revient à Milly dont il devient, grâce à l'aide de son père, le maire.
Début involontaire d'une carrière politique locale, son ambition le conduira vers une carrière nationale.
Il s'engage comme garde du corps de louis XVIII.
Mission interrompue pendant les 100 jours, mars-juin, Lamartine se réfugie en Suisse.
Il reprend son service en août mais démissionne en novembre.
Il rencontre à Aix les bains, Julie Charles, épouse d'un grand physicien.
La belle créole y soigne une maladie pulmonaire.
C'est le coup de foudre.
Dans les mois qui suivent, alterneront longues et fébriles attentes et brèves et fugitives retrouvailles.
Lamartine fréquente à Paris le salon de Julie Charles, il l'attend en vain à Aix.
Il écrit le Lac qui évoque l'angoisse d'un amour en danger et la tristesse occasionnée par la fuite du temps
L'état de santé de Julie s'est détérioré. Elle meurt le 18 décembre 1817. Lamartine l'apprend à Milly le jour de Noël.
Il est présenté à Miss Birch lors du mariage de sa sœur Césarine.
Il a une liaison avec Léna de Larche, la princesse italienne.
Au sortir de cette liaison, Alphonse le séducteur s'affirme catholique, "conversion" qui durera 12 ans
Il revoit en août 1819 à Aix, Marianne-Elisa Birch et la demande en mariage.
Paraissent des Méditations poétiques, qui connaissent un grand succès.
Lamartine est nommé attaché d'ambassade à Naples, à Chambéry, il épouse Marianne-Elisa Birch.
Lamartine quitte Naples pour Rome, où nait leur premier fils, le petit Alphonse de Lamartine qui décède en 1822.
Naissance en 1822 à Mâcon de leur fille Julia de Lamartine
Publication en septembre 1823 de la Mort de Socrate et de Nouvelles Méditations poétiques.
En décembre 1824 Lamartine échoue à l'Académie française.
La mort de Lord Byron, inspire à Lamartine 2000 vers, répartis en 49 sections : le dernier chant du pèlerinage dHarold.
Lamartine est nommé secrétaire d'ambassade à Florence
Lamartine est chargé d'affaires de France en Toscane
En 1828 le retour en France de Lamartine le plonge dans une grande tristesse.
Il écrit Novissima Verba, poème du désespoir, sous-titré, Mon âme est triste jusqu'à la mort
Pendant son séjour à Paris, il rencontre Chateaubriand et Hugo et se lie avec Sainte-Beuve.
Il est élu à l'Académie française, grâce notamment à l'appui de Chateaubriand.
Lamartine est reçu à l'Académie française par Cuvier.
et publie Harmonies poétiques et religieuses
Il abandonne sa carrière diplomatique et présente sa démission à Louis-Philippe
Ces écrits témoignent de son engagement politique et d'une pensée tournée vers le progrès
Lamartine réalise un vieux rêve : celui d'un voyage en Orient. " Je suis né oriental et mourrai tel" écrira-t-il plus tard.
Il s'embarque à Marseille sur l'Alceste, et arrive à Beyrouth. Il visite le tombeau du Christ en terre sainte.
En décembre 1832, Julia, sa fille, meurt à Beyrouth.
Quinze
ans après la mort de Julie Charles, dix ans après celle de son Fils
Alphonse, trois ans après celle de sa mère Lamartine est frappé par le
deuil.
Sa foi religieuse vacille. Il "hurle" son chagrin, son
désespoir, et sa révolte contre Dieu dans Gethsémani , ou la mort de
Julia.
Ces poèmes qu'il composera en 1833 et 1834 seront publiés en 1835 dans Voyage en Orient.
En 1833, Lamartine est élu député de Bergues, Nord.
Il apprend cette élection alors qu'il est encore en Orient.
Il rentre à Mâcon, prend séance à la chambre des députés, il y siègera jusqu'en 1851.
En 1837 Lamartine est élu député de Bergues et de Mâcon.
Il opte pour Mâcon.
Lamartine s'exclame à la chambre des députés : La France est une nation qui s'ennuie
Lamartine combat le bellicisme de Thiers, il est réélu député de Mâcon
Lamartine prononce un discours de rupture avec le régime : Périssent nos mémoires pourvu que nos idées triomphent…
Il devient chef du gouvernement provisoire, est élu triomphalement dans dix départements avec 1 600 000 voix.
Pourtant,
c'est l'échec cuisant aux élections à la présidence de la république :
il n'obtient que 17 910 voix face à Louis Napoléon, qui lui en obtient,
cinq millions et demi.
Il fonde le Conseiller du Peuple qui paraîtra d'Avril 1849 à fin 1851
Lamartine est battu aux élections législatives de Mâcon, mais sera élu député du Loiret.
Milly sera vendu et sa femme Marianne décède en 1863.
Lamartine est frappé d'apoplexie. Il perd la raison et l'usage de la parole.
Il succombe d'une seconde apoplexie le 28 février 1869.
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