Ce jour, 16 mars 2012, En deuil national, le pays a observée à 11 heures une minute de silence.
l'Union fait la Force
par les Enfants qui font la Force
Une
minute de silence est un moment de recueillement, signe d'hommage. Elle
tient son nom de sa durée, traditionnellement une minute, mais sa durée
peut être différente.
Cette forme permet de remplacer la prière,
traditionnelle dans des sociétés très religieuses, par une formule plus
anodine et compatible avec des religions diverses aussi bien qu'avec
l'athéisme ou l'agnosticisme.
Pour certaines catastrophes, ce recueillement peut être répercuté dans plusieurs pays :
Yom HaShoah, à la mémoire des victimes juives de la Shoah tous les 27
nissan dans le calendrier hébraïque (en avril ou mai dans le calendrier
grégorien) en Israël ;
attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis ;
attentats du 11 mars 2004 à Madrid ;
diverses catastrophes naturelles.
Afin
de convenir d'une telle opération commune à plusieurs pays, on engage,
ce que l'on appelle dans le langage diplomatique, un protocole de
silence.
Les diplomates représentant les pays impliqués font des
propositions jusqu'à éventuellement arriver à un accord. Ce fut
notamment le cas pour convenir de la date de la minute de silence
consécutive aux attentats du 7 juillet 2005 à Londres. Deux minutes de
silence furent observées à 13 h comme dans les 25 pays de la communauté
européenne à la mémoire des victimes de ces attentats.
La France a
hésité à proposer le 14 juillet, date de sa fête nationale, jour
traditionnel de réjouissance qui pouvait mal se prêter à être partagée.
En
avril 2004, la chaîne culturelle de Radio-Canada a présenté une série
de 198 silences, chacun d'entre-eux était destiné à un des pays du
monde.
Cette émission, réalisée par l'artiste radiophonique André
Éric Létourneau, prenait place le soir de Pâques et présentait 198 «
capsules de silence » de manière ininterrompue pendant deux heures.
La police suisse est toujours réservée sur les causes de l'accident.
Sous
escorte policière et à l'abri des médias. Une partie des enfants
blessés dans le terrible accident d'autocar en Suisse ont regagné, cette
nuit, la Belgique. Rapatriés à bord d'un avion gouvernemental, les
écoliers ont atterri à l'aéroport militaire de Melsbroek, près de
Bruxelles, peu après minuit. Jeudi, les autorités suisses avaient évoqué
le chiffre de huit enfants en cours de rapatriement. Des 24 enfants
ayant été blessés dans le drame, trois restent hospitalisés à Lausanne,
leur pronostic vital est engagé.
Les 28 personnes tuées, dont 22
enfants, ont toutes été identifiées. Leurs corps vont être rapatriés ce
matin en Belgique. Pour leur rendre hommage, le pays a décrété
aujourd'hui journée de deuil national. Une minute de silence sera
observée à 11 heures dans les écoles, les administrations, les
transports en commun et les médias. Certains d'entre eux comma la RTBF
offriront une antenne sans publicités. À 11h01, toutes les églises du
pays sonneront le glas durant quelques minutes. «Nous vivons une
tragédie nationale. Notre chagrin est incommensurable. Notre pays tout
entier pleure ses destins brisés», a déclaré jeudi le premier ministre
Elio Di Rupo au Parlement. Les Pays-Bas mettront aussi leurs drapeaux en
berne sur les bâtiments publics saluer la mémoire six enfants
néerlandais tués dans l'accident.
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