Sujet: Missions rapaces a Paris (faucon pélérin) Mer 22 Mai 2013 - 1:58
cheminée Beaugrenelle de la CPCU dans le 15è arrondissement, à quelques centaines de mètres de la tour Eiffel. Hélas, en 2012, le couple ne niche pas ou échoue sa reproduction. Il reste néanmoins cantonné au site. La LPO Mission rapaces prend alors contact avec la CPCU et la Mairie de Paris pour les alerter de la présence de cette espèce emblématique et mettre en place des actions appropriées. Le nichoir, installé 15 ans plus tôt au sommet de la cheminée, par Dominique Robert pour le Faucon crécerelle, est contrôlé ; du substrat et un rebord sont ajoutés tandis qu’une caméra est installée fin novembre 2012 par la CPCU dans le nichoir afin de suivre la reproduction du couple de Faucons pèlerins dès 2013. La caméra, reliée à un enregistreur, se déclenche dès lors qu’elle détecte du mouvement dans le nichoir. Les vidéos sont ensuite enregistrées et stockées sur un disque dur externe. Ces vidéos permettront de mieux observer et d’étudier le quotidien de l’espèce et contribueront également à la sensibilisation du public. La LPO tient à remercier la CPCU et la Mairie de Paris pour leur mobilisation en faveur du Faucon pèlerin.Elle remercie également la fondation Gecina pour son soutien financier.http://rapaces.lpo.fr/faucon-pelerin/suivi-par-camera
Magnifique documentaires vidéo ci dessous
http://rapaces.lpo.fr/faucon-pelerin/suivi-par-camera (Agir pour la Biodiversité)
La Ligue de Protection des oiseaux (LPO) a annoncé mardi la naissance de trois faucons pèlerin à Paris. Le couple de rapaces avait été repéré à l'automne 2011. On n'avait pas vu pareil phénomène depuis le XIXe siècle dans la capitale.
Par Dépêche (texte)
Trois faucons pèlerins viennent de naître à Paris, dans un nichoir artificiel installé à quelques centaines de mètres de la Tour Eiffel, une première depuis la fin du XIXe siècle pour cet oiseau qui a frôlé l'extinction en France, annonce mardi la Ligue de Protection des oiseaux (LPO).
Cette naissance "vient nous envoyer un signal: quand on s'applique, la nature peut reprendre sa place en ville", a déclaré à l'AFP Antoine Cadi, responsable de la LPO.
Le 25 avril au matin, deux oeufs ont éclos, et un troisième quelques jours plus tard, au sommet de la grande cheminée Beaugrenelle de chauffage urbain, de 130 m de haut, dans le XVe arrondissement.
Depuis, la femelle couve et le mâle repère ses proies, en l'occurrence des oiseaux comme les pigeons, depuis le haut des bâtiments les plus élevés, qui lui rappellent ses falaises de prédilection, dans ce quartier où les tours sont nombreuses. Il fonce alors sur eux en piqué, et les capture en plein ciel à une vitesse de 300 km/h. "C'est le guépard du ciel", souligne M. Cadi.
Le couple avait été repéré pour la première fois à l'automne 2011 sur la fameuse cheminée, mais n'avait pas niché avant qu'un espace adapté ait été confectionné.
Fin novembre 2012, une caméra y a été installée, permettant de suivre les parades amoureuses du couple, les faucons sous la neige, ou encore la ponte. Des vidéos sont disponibles sur le site: http://rapaces.lpo.fr.fr/faucon-pelerin/suivi-par-camera.
Munis de lunettes, "les Parisiens pourront suivre l'envol" des petits, attendu entre la mi et la fin juin, précise M. Cadi.
Le faucon pèlerin a vu ses effectifs plonger entre 1945 et 1970, en raison de l'utilisation des pesticides organo-chlorés dans l'agriculture, avant d'être sauvé grâce au bannissement en ces produits phytosanitaires et à l'inscription de l'oiseau sur la liste des espèces protégées.
"Grâce aux efforts déployés, l'espèce recolonise désormais progressivement ses territoires autrefois occupés", notamment les villes "où il trouve une alimentation abondante", indique la LPO.
Ces rapaces sont revenus dans la vallée de la Seine normande dans les années 2000 et en Ile-de-France en 2005. D'autres couples se sont alors installés aux portes de la capitale, comme dans le quartier de la Défense.
Mais "depuis la fin du 19ème siècle, on n'avait pas d'information sur la reproduction de faucons pèlerins à Paris", précise M. Cadi.
Leur présence est mentionnée vers 1850 sur la tour Saint-Jacques et vers 1870 dans les tours de Notre-Dame.
"Cela montre qu'on est capable de remettre un peu de vie, de biodiversité au coeur des villes. C'est dans la continuité du travail sur les ruches" qui se multiplient dans la capitale, commente M. Cadi.
Sujet: Re: Missions rapaces a Paris (faucon pélérin) Mer 22 Mai 2013 - 8:11
c'est très utiles , ces ptites bêtes, ils ont intérêt à en prendre grand soin pour leur action
Dédé aime ce message
Invité Invité
Sujet: Re: Missions rapaces a Paris (faucon pélérin) Mer 22 Mai 2013 - 16:02
Dédé Membre
Messages : 64 Qualité : Qualité
Sujet: Re: Missions rapaces a Paris (faucon pélérin) Mar 18 Avr 2023 - 16:07
Les rapaces : qu’est-ce qui caractérise cette grande famille d’oiseaux ? Qu’ils soient diurnes ou nocturnes, les rapaces se reconnaissent par leur bec crochu et leurs serres puissantes. Ces attributs conçus pour la prédation en font des chasseurs hors pair. Portrait d’un oiseau fascinant aux multiples visages.
Rapaces : fiche d’identité
Les rapaces, ou oiseaux de proie, se répartissent en deux groupes caractérisant leur mode de vie :
Les rapaces diurnes (300 espèces) qui recoupent eux-mêmes deux ordres :
Les Accipitriformes (milans, vautours, busards, éperviers, autours, buses, aigles) ;
Les Falconiformes (faucons, caracaras).
Les rapaces nocturnes (180 espèces) englobent un seul ordre :
Les Strigiformes (hiboux, otus, chevêches et chouettes).
Rapaces diurnes : les caractéristiques
Le groupe de rapaces diurnes est très hétérogène mais partagent quelques points communs :
Un plumage cryptique (de camouflage) leur permettant de se fondre dans leur environnement pour mieux chasser ;
Des serres très puissantes leur facilitant la saisie les proies, leur maintien et le déchiquetage de leur chair ;
Une acuité visuelle très développée, dix fois supérieure à celle de l'être humain. Des espèces, comme le faucon crécerelle, disposent même d’une vision infra-rouge.
Un sens de l'odorat aiguisé (comme le vautour) favorisant la détection de charognes à plusieurs kilomètres de distance.
Rapaces nocturnes : les caractéristiques
Les rapaces nocturnes possèdent avec les diurnes, des attributs communs conçus pour la prédation tels qu’un plumage de camouflage, des serres et un bec incurvés et aiguisés. Toutefois, les nocturnes se distinguent à plusieurs égards :
Les canaux auditifs placés de manière dissymétrique permettent de recueillir des sons venant de toutes les directions et de haut en bas ;
Leur vision est adaptée à l'obscurité totale. Leurs yeux sont entourés de plumes raides formant un disque facial concentrant la lumière ;
La texture veloutée du plumage leur permet de feutrer le bruit de leur vol et ainsi d’assaillir leur cible en toute discrétion.
Régime alimentaire des rapaces
Oiseaux carnivores, les rapaces se scindent en deux groupes fonctionnels :
Les prédateurs (aigle, faucon et hibou) consomment, selon les espèces, des insectes, des oiseaux, des reptiles, des poissons, des micromammifères. Le hibou grand-duc par exemple, se nourrit de buses, de canards, de hérissons ou encore de renardeaux ;
Les charognards comptent notamment les vautours et les gypaètes. Ils se nourrissent de dépouilles d'animaux morts.
À noter que le rapace nocturne est un grand prédateur de rongeurs de type campagnols, mulots, souris et taupes mais aussi d'insectes orthoptères (sauterelles, grillons et courtilières). À ce titre, il est nécessaire à l'équilibre du jardin.
Techniques de chasse des rapaces
Excepté les espèces charognardes, les rapaces tuent pour se nourrir en employant diverses techniques de chasse :
En vol, au-dessus des zones découvertes afin de repérer les proies, de les capturer dans les airs ou de piquer vers elles ;
À l'affût, sur un promontoire bien exposé offrant un point de vue stratégique ;
Au sol en se déplaçant sur la terre ferme, le rapace cherche et saisit directement ses cibles (insectes, reptiles).
Habitat des rapaces
Les rapaces se répartissent dans le monde entier sauf en Antarctique. Ils fréquentent des habitats variés mais les oiseaux de grande envergure évitent les forêts épaisses où ils ne peuvent pas voler à leur aise. Certaines espèces sont sédentaires (Aigle royal notamment) et d’autres migratrices partielles (buse variable, busard des roseaux). Parmi les rapaces diurnes nichant en France, plusieurs sont des migrateurs au long cours qui quittent notre pays en automne ou le survolent en automne pour hiverner au sud du Sahel (balbuzard pêcheur, aigle criard, busard cendré…). Enfin, des populations nordiques (Milan royal, busard Saint-Martin) viennent passer l’hiver dans l’hexagone.
Reproduction des rapaces
Monogames, les rapaces procèdent souvent à des parades nuptiales avant l'accouplement. Selon les couples, les oiseaux nidifient dans des arbres, dans des cavités de parois rocheuses ou à même le sol, comme le busard ou le faucon. Certaines espèces nichent en colonies (vautour fauve, busard cendré) quand d’autres préfèrent s’isoler sur un territoire qu’ils défendent plus ou moins ardemment. La ponte comprend un à six œufs selon les rapaces. Les jeunes sont nourris au nid par les deux parents dont ils vont rester dépendants quelques semaines encore après leur envol.
Protection des rapaces
Longtemps persécutés par l’homme, ces grands prédateurs sont très sensibles à la variation de leur ressource alimentaire autant que des polluants ingérés par leurs proies. Les oiseaux sont aussi victimes de collision avec les lignes à haute tension ou les trains. Parallèlement à la loi de 1972 protégeant tous les rapaces de France, de nombreuses mesures ont été mises en œuvre afin de préserver leur habitat. Plusieurs espèces vivent dans des parcs naturels et des réserves où la nourriture et la protection dont ils jouissent favorisent la hausse de leurs effectifs. Certains rapaces - comme l’aigle royal - peuvent vivre jusqu’à vingt ans en liberté et cinquante ans en captivité.
louna aime ce message
clairette Animatrice
Messages : 2308 Qualité : bof ,râleuse des fois,fidèle en amitié
Sujet: Re: Missions rapaces a Paris (faucon pélérin) Mar 18 Avr 2023 - 19:32
je penserai à toi quand je suis en montagne, j'essayerai de faire des photos, merci pour tout ce que tu apportes sur ce forum. Pour Mimi, mais non ce n'est pas trop long, on a à faire à un passionné,on n'est pas obligés de tout lire d'un coup. bonne soirée à tous
Dédé aime ce message
Dédé Membre
Messages : 64 Qualité : Qualité
Sujet: Re: Missions rapaces a Paris (faucon pélérin) Mar 18 Avr 2023 - 23:14
Chouettes, hiboux... Il y a de quoi se perdre dans le plumage de ces magnifiques oiseaux de nuit. Quelles espèces entend-on le plus dans la nuit finistérienne ? Lesquelles sont les plus rares ? Quelles sont leurs habitudes ? Le Brestois Didier Clech, véritable spécialiste de la chouette chevêche à la pointe bretonne, nous éclaire.
Si vous pensez que le hibou n'est autre que le compagnon de la chouette, vous faites bien de continuer la lecture de ces quelques lignes. Les deux espèces sont parfaitement distinctes, le hibou étant affublé de petites plumes (aigrettes) sur le haut de la tête en forme d'oreilles mais qui n'en sont pas. Ces plumes distinctives sont, par exemple, portées par le hibou moyen-duc, le rapace le moins connu des six espèces de hiboux et chouettes observées en Bretagne. Neuf en France, six en Bretagne et quatre en Finistère ou plutôt cinq si l'on inclut les apparitions sporadiques du hibou des marais observé dans les monts d'Arrée ou, par le passé, sur le polder brestois. Pour simplifier, en Finistère, on rencontre quatre espèces de hiboux et de chouettes. La chouette hulotte plutôt bien représentée, au hululement caractéristique qui fend la nuit, la chouette effraie et son cri glaçant, le hibou moyen-duc, moins présent en Bretagne, et la petite chouette chevêche, en nette régression dans la région depuis les années 50. À part la chevêche (crépusculaire), tous sont des rapaces nocturnes concentrant la majeure partie de leur activité du coucher au lever du soleil. Encore que chouettes et hiboux puissent chanter de jour, sans en connaître la raison précise.
Chant de la hulotte
La chouette hulotte est de loin la mieux représentée dans la nuit finistérienne. On l'entend dans les zones boisées, entre le coucher et le lever du soleil. Ses chants sont moins audibles par temps de pluie, de vent et de brouillard. On l'entend un peu moins en milieu de nuit, le moment choisi pour digérer et effectuer une régurgitation.
Le mâle produit un chant puissant (hou-ou hou). La femelle émet un cri strident (kiou - ik). Les deux, jamais très éloignés l'un de l'autre, se répondent et marquent ainsi leur territoire. « Ce sont des oiseaux fidèles et territoriaux, habitués à marquer leur espace par leur chant puissant », explique Didier Clech, auteur et spécialiste des rapaces. Les couples ont l'habitude de rester dans le même secteur toute l'année. Dès qu'ils peuvent s'envoler, leurs petits doivent chercher un autre territoire. Au cours d'une étude menée en 2004, douze sites occupés par des chouettes hulottes avaient été relevés dans les espaces boisés de la ville de Brest ! La hulotte est de loin la chouette la plus robuste et la plus opportuniste des trois espèces présentes à la pointe bretonne. Elle se nourrit de mulots, de campagnols (qu'elle avale souvent en entier) mais aussi de petits oiseaux. Et gare à ceux qui tombent sur un nid de hulotte, dans un arbre. La chouette défendra farouchement la nichée en fonçant sur l'intrus !
Glaçante effraie
Également bien présente dans le secteur, la chouette effraie se distingue par un cri éraillé à vous glacer le sang. Beaucoup plus sensible au froid, son espérance de vie ne serait que de trois à quatre ans dans la nature. Mâles et femelles produisent le même cri. On les retrouve dans les zones agricoles découvertes. C'est la seule espèce capable de se nourrir de musaraignes (les autres ne les digèrent pas). En plus des mulots et campagnols, elle peut agrémenter ses repas de grenouilles et crapauds. À cause de leur vol lent et à basse altitude, la voiture et le train causeraient la mort de 15.000 à 20.000 individus en France par an.
Chevêche en chute
Mais l'une des espèces les plus attachantes reste la chevêche, la plus petite d'entre toutes avec sa vingtaine de centimètres contre les 40 cm pour la hulotte. Une espèce qui n'a jamais cessé de diminuer depuis la Seconde Guerre mondiale, extrêmement sensible aux évolutions et à la dégradation de son milieu naturel.
En complément
[size=34]Chouette chevêche : petit rapace des fermes La chouette chevêche est un oiseau crépusculaire, évoluant principalement au lever et au coucher du soleil, et est donc visible aussi de jour. On la rencontrait autrefois dans les talus (trous d'arbres), mais aujourd'hui quasi exclusivement dans les bâtis de ferme ou les bâtiments abandonnés. Victime de la circulation automobile, de la disparition des talus, de l'agriculture intensive et de la pollution, la chevêche est l'espèce bretonne la plus fragilisée. On la retrouve sur de petits territoires, dans les impasses et culs-de-sac, à l'écart des principaux axes routiers. Elle se nourrit principalement de mulots, de campagnols, d'insectes et de vers de terre. Sa durée de vie n'excéderait pas trois à quatre ans dans la nature, soit deux fois moins que les chouettes hulotte et effraie. Avec une seule ponte dans l'année, elle donne vie à trois à cinq petits par couvée (contrairement aux cinq à huit des autres espèces). Seul un petit sur trois réussira à atteindre sa première année, les autres pouvant être la proie de rapaces de plus grande taille, notamment la hulotte. [/size]
Miaulement d'un chat
[size]
Son cri s'apparente au miaulement d'un chat, à un « hou » plaintif et interrogatif pour le mâle et à un « kiou » plus bref et plus incisif pour la femelle. Passionné par ce rapace de petite taille, Didier Clech continue à le recenser dans différentes communes du nord Finistère. « Sur une surface de 150 km², j'ai répertorié une cinquantaine de couples (très fidèles) dans différentes communes du Léon, depuis vingt ans que je réalise ce travail de terrain ». Observations en journée, porte-à-porte, investigations nocturnes..., muni d'un magnétophone qui reproduit le cri du mâle, il tend l'oreille pour écouter les réponses dans des lieux préalablement identifiés. Aussi territoriale que la hulotte, la chevêche répond pour marquer sa zone d'évolution très restreinte (500 m de diamètre de territoire). Habituée à vivre près des habitations, on la voit parfois dodeliner comme un ressort. Un comportement qu'elle adopte lorsqu'elle est inquiète. « Il s'agit de l'espèce de chouette la plus menacée en Bretagne », insiste Didier Clech, qui continue ses recensements et ses porte-à-porte pour établir un comptage régulier démarré en 1998.
En cas de présence de chouette chevêche dans une propriété, Didier Clech se déplace pour compléter ses observations. Tél. 02.98.41.88.37. [size=34]Adorés ou détestés[/size] La chouette et le hibou ont aujourd'hui globalement la cote, « ce qui n'a pas toujours été le cas à travers l'histoire, selon les cultures et les religions », résume Didier Clech, auteur de l'ouvrage « Légendaires oiseaux de nuit ». Oiseaux associés à la nuit, au passage entre le jour et la pénombre, à la mort et à la sorcellerie, leurs cris stridents et inquiétants n'ont pas joué pour eux. À d'autres époques et dans d'autres sociétés, les chouettes et hiboux ont pu symboliser la sagesse et la philosophie. On les retrouve à travers les hiéroglyphes et dans la nuit des temps sur les parois de la grotte Chauvet pour des représentations remontant à 30.000 ans. [/size]
Maisons hantées...
[size] Et aujourd'hui en Bretagne ? « Les avis sont partagés, certains redoutent ces impressionnants cris dans la nuit, d'autres adorent l'ambiance et l'univers qu'ils suscitent ». Dans certaines habitations, les chouettes effraie ont laissé quelques désagréables souvenirs. Le rapace peut produire un ronflement inquiétant lorsqu'il niche dans certaines parties d'habitation (cheminée, grenier). Son passage sur de vieux planchers peut faire penser à des pas. Son cri a pu rajouter à l'effroi. Un certain nombre de chouettes ayant sûrement été à l'origine des plus belles histoires de maisons hantées dans le secteur. [size=34]Forte mortalité chez les jeunes[/size] Avec une ponte par an (exceptionnellement deux chez l'effraie), le taux de mortalité des jeunes chouettes et hiboux est élevé. Les jeunes qui tombent du nid peuvent être dévorés par les renards et les autres rapaces et, notamment, les chouettes hulotte. Le froid et le manque de nourriture peuvent rapidement condamner les plus faibles, d'ailleurs parfois dévorés par les oisillons les plus costauds de la nichée. Moins d'un jeune sur trois atteindra sa première année, particulièrement du côté de la chouette chevêche, qui ne donne que deux ou trois petits viables par couvée, contre cinq à six pour la hulotte et l'effraie. [size=34]Passionnantes pelotes de réjection[/size] Les pelotes de réjection trouvées au sol indiquent la présence de chouettes et de hiboux dans un secteur. On les retrouve au pied des arbres où les rapaces nichent ou restent perchés durant la nuit. Ces pelotes de poils et d'os sont le produit de la digestion et de la dissociation des proies le plus souvent avalées en entier. Les pelotes retrouvées dans la nature contiennent les restes de plusieurs proies, soit les squelettes entiers des rongeurs et oiseaux avalés tels quels. « On peut trouver les restes de trois à cinq proies dans la même pelote », assure Didier Clech, qui adore détailler le contenu de ces curieux ballots auprès de ses élèves de primaire. [/size]
Redoutables chasseurs
[size]
Cela montre l'activité et le gros appétit de ces petits rapaces capables d'avaler plusieurs rongeurs et oiseaux dans la nuit. La chouette et le hibou chassent à l'ouïe plutôt qu'à la vue. De petits trous près des yeux leur permettent de percevoir le moindre bruissement dans le bois alentour. Dans le cas de la chouette effraie, sa tête en forme de parabole concentre les sons jusqu'à ses orifices auriculaires.[/size]
nuagebleu Membre
Messages : 620 Qualité : Qualité
honnête et franche
Sujet: Re: Missions rapaces a Paris (faucon pélérin) Mer 19 Avr 2023 - 13:39
Sujet: Re: Missions rapaces a Paris (faucon pélérin) Mer 19 Avr 2023 - 15:34
j'ai toujours apprécié les rapaces , quels qu'ils soient ! ils sont si beaux à voir lorsqu'ils planent au-dessus de nous ! merci
Dédé aime ce message
Dédé Membre
Messages : 64 Qualité : Qualité
Sujet: Re: Missions rapaces a Paris (faucon pélérin) Jeu 20 Avr 2023 - 11:25
Aigle est le nom vernaculaire de certains grands rapacesplaneursdiurnes de la famille des Accipitridés. Dans la nomenclature aviaire en langue française, le terme désigne trente-huit espèces d'oiseaux qui constituent douze genres (dont certaines espèces aujourd'hui disparues). Les caractéristiques générales des aigles sont celles des Accipitridés, avec des nuances pour chaque espèce : voir les articles détaillés pour plus d'informations sur leur description ou leur mode de vie. Les aigles sont de grands rapaces planeurs diurnes qui possèdent des pattes puissantes et de grandes serres qui leur permettent de saisir leurs proies. Ils ont une vue perçante leur permettant de repérer celles-ci à distance. Les aigles ont des ailes qui présentent une émargination importante, ce qui les distingue des Falconidae (faucons, éperviers). Comme certaines buses, ils ont des tarses emplumés, mais les aigles en ont de plus grands que celles-ci. De nombreuses espèces sont vulnérables à la destruction de leur habitat. De plus, situés en tête de chaîne alimentaire, ces oiseaux de proie concentrent dans leur organisme de nombreux polluants (pesticides, métaux lourds...) et par conséquent, de même que de nombreux prédateurs et nécrophages, ils sont fréquemment victimes de saturnisme aviaire, notamment quand ils ingèrent des grenailles de plomb. Pour désigner son cri, on dit que l'aigle glatit ou trompette. Le petit de l'aigle est un aiglon. Sa femelle est une aigle. Ils constituent les 12 genres suivants : Aquila, Harpagornis †, Harpyopsis, Hieraaetus, Ictinaetus, Lophaetus, Nisaetus Oroaetus, Pithecophaga, Polemaetus, Spizaetus et Stephanoaetus.