Sujet: Un peu d'astronomie... Sam 1 Mar 2014 - 15:03
Rappel du premier message :
Il est habituel de nos jours d'évoquer la rotation de la terre sur elle-même (les jours et les nuits) et autour du soleil (les saisons, les années). Il est une dizaine d'autres mouvements dont notamment des perturbations dues aux autres planètes (Vénus et Jupiter). Voici des croquis de 5 mouvements particuliers:
Dernière édition par samfor le Sam 1 Mar 2014 - 21:44, édité 2 fois
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louna Citoyen-ne
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Sam 2 Aoû 2014 - 20:47
comme c'est triste !! j'ai de la peine pour vous
mimi1260 Moderateur
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Mar 5 Aoû 2014 - 14:02
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Ven 8 Aoû 2014 - 12:59
Des rubis dans la galaxie du Triangle
La galaxie du Triangle vue par le VLT Survey Telescope de l'ESO
Située à 3 millions d'années-lumière* de la Terre dans la constellation du Triangle, M 33 (ou la galaxie du Triangle) est l'une des grandes spirales les plus proches de la Voie lactée.
Publiée le 6 août 2014 par l'ESO (European Southern Observatory), cette image de M 33 a été prise par le VLT Survey Telescope (VST) de 2,6 m, à l'observatoire du Cerro Paranal au Chili. Certains des nombreux clichés qui la composent ont été réalisés avec un filtre laissant uniquement passer la lumière émise par l'hydrogène. C'est pourquoi les nuages de gaz rouges étincelants qui parsèment ses bras spiraux ressortent autant.
M 33 regorge d'amas d'étoiles très brillants et de nuages de gaz et de poussière où se forment de jeunes étoiles. Parmi ceux-ci, la grande nébuleuse NGC 604, 40 fois plus imposante que celle d'Orion, se distingue nettement en bas à gauche de l'objet.
* une année lumière = environ 10 000 milliards de kilomètres !
Nous sommes vraiment petit !
tibouchina Citoyen-ne
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Ven 8 Aoû 2014 - 15:08
connaissez vous les chemtrails ?
Ces avions quand vous regardez dans le ciel qui laissent des traînées de fumée qui ne s'évaporent pas comme pour un avion normal qui lui balance de al vapeur d'eau
J'aimerais bien savoir à quoi servent ces traces ? Plusieurs avis cherchez sur internet vous les trouverez
Certains disent que c'est pour lutter contre le réchauffement de la planète en lançant des particules de ces produits contenus dans ces camions sur la photo ?
Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Ven 8 Aoû 2014 - 15:40
sais pas , j'en ai tj vu, même très jeune en Alsace. On a pu changer les composants de cette fumée, au cours du temps. Franchement je ne me suis jamais posé la question jusque là !!
Invité Invité
Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Ven 8 Aoû 2014 - 17:40
La trainée de vapeur d'eau que laisse les avions se voit ou ne se voit pas, persiste ou ne persiste pas, en fonction de l'altitude, de la température , de la pression atmosphérique et des vents à cette altutude et certainement aussi d'autres facteurs.
Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Ven 8 Aoû 2014 - 17:43
merci pour le renseignement
tibouchina Citoyen-ne
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Ven 8 Aoû 2014 - 17:44
J'espère Varenge que tu dis vrai, j'ai quand même des doutes car deux avions côte à côte, un sur sa ligne de route et l'autre faisant des traînées je trouve cela bizarre alors qu'ils sont à la même altitude et au même endroit, les traînées sont tout à fait différentes
mimi1260 Moderateur
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Ven 8 Aoû 2014 - 18:02
J'ai un doute sur l'altitude identique .. compte-tenu des risques de collision . Mais peut-être je me trompe , n'étant pas un spécialiste en la matière .
Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Ven 8 Aoû 2014 - 18:24
voici ce que j'ai trouvé
Voici une question pertinente que l'on peut se poser en se basant sur l'observation des traînées d'avions dans le ciel. Certains avions laissent des traces persistantes qui s'étalent dans le ciel alors que d'autres, dans le même ciel, laissent de fines et courtes traînées voir pas de traînées du tout.
Cette différence est souvent utilisée comme preuve de l'existence des chemtrails, "la théorie qui stipule que les traînées persistantes (ou certaines d'entre elles) sont délibérément voulus pour une raison quelconque". Donc, vous voyez apparaître des images efficaces comme celles-ci.
Ces traînées sont appelées contrails. Ce ne sont pas de la fumée provenant des moteurs, elles sont formées lorsque l'eau dans le jet des gaz d'échappement se mélange avec l'air froid et humide puis se condense sous forme de cristaux de glace. Les traînées sont en réalitées un type de nuage appelé cirrus. Lorsque l'air est humide et assez froid, les traînées peuvent persister pendant une longue période et parfois s'étaler.
Maintenant, il y a deux principales raisons pour lesquelles certains avions laissent des traînées et d'autres pas. La première raison, la moins commune, est que les avions ont des moteurs différents. Certains moteurs ont besoins de conditions différentes pour laisser des traînées. Par exemple sur la photo ci-dessous, un Airbus A340 (sur la gauche) laisse une traînée alors que le Boeing 707 (sur la droite) n'en laisse pas. Les deux volent à 33.000 pied ( 10 km), mais les nouveaux moteurs de l'A340 produisent plus de vapeur d'eau à une température différente créant ainsi des contrails. (test allemand pour étudier la formation de traînées)
Ainsi, c'est l'une des raisons princiales pour laquelle vous voyez des traînées provenant de certains avions et d'autres non et je vais le souligner, parce que même si c'est simple, il est également facile de l'oublier.
Les avions sont à des altitudes différentes.
Oui, c'est vraiment aussi simple que cela. La raison pour laquelles un avion fait une traînée ou une traînée persistante et un autre rien du tout, c'est qu'ils sont dans des couches où l'air est différent. Par soucis de simplicité, nous allons faire référence à ces régions de cette façon, air humide (wet air) et air sec (dry air), mais les différences sont un peu plus complexes.
Quand l'avion est dans l'air humide, il fait une traînée. Dans l'air sec, il n'en fait pas.
Certes, vous pourriez souligner qu'ils ont cas se mettre à une altitude différente. Mais cela ne marche pas comme ça. Ce qui m'amène à un autre point, je le crains, que je tiens à souligner. L'air humide et l'air sec peuvent exister à moins de quelques km l'un de l'autre.
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Ven 8 Aoû 2014 - 18:29
En France les avions de ligne volent dans des couloirs aériens larges de 18 km séparés par des hauteurs de 300 mètres. Les couloirs aller ou retour sont complétement séparés.
Noel Fondateur
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Sujet: L'univers est ses sons Sam 9 Aoû 2014 - 18:01
Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Sam 9 Aoû 2014 - 22:53
pour vos infos
tibouchina Citoyen-ne
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Sam 9 Aoû 2014 - 23:10
L'espace est bien mystérieux
mimi1260 Moderateur
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Lun 11 Aoû 2014 - 16:47
Une sonde ressuscitée frôle la pleine Lune
Vue d'artiste de la sonde ISEE-3 au ras de la Lune, le 10 août 2014.
Au moment de la plus grosse pleine Lune de l'année, notre satellite naturel est frôlé par un engin spatial lancée en 1978 et ressuscité depuis peu par une poignée de passionnés. En effet, comme prévu depuis des décennies, ISEE-3 est de retour auprès de la Terre. Et ce 10 août, le satellite artificiel vient saluer la Lune, à seulement 12000 km au-dessus de la surface. Depuis des mois, sous l'impulsion de Dennis Wingo et de Keith Cowing, une équipe d'amateurs a tout fait pour renouer le contact avec l'engin. Le but initial était de lui faire effectuer une correction de trajectoire de manière à la dévier vers l'un des points de Lagrange, non loin de la Terre, et de poursuivre sa mission scientifique initiale d'étude du vent solaire.
L'adieu à la Terre
Si la contact a pu être rétabli avec ISEE-3 grâce à la l'installation d'un dispositif spacial sur la radiotélescope d'Arecibo, en revanche, la manœuvre vers le point de Lagrange n'aura pas lieu. La sonde fonctionne mais la pression d'azote dans ses réservoirs de carburant est nulle, sans doute en raison d'une fuite, de sorte que son moteur ne peut plus s'allumer. ISEE-3 passe donc à toute vitesse au ras de la Lune ce dimanche et poursuivra sa course autour du Soleil. L'engin ne reviendra près de la Terre que dans 17 ans...
Toutefois, le contact étant établi et la sonde étant en état de marche, les promoteurs du projet ISEE-3 Reboot ont obtenu l'accord de la Nasa d'exploiter les données scientifiques en provenance de l'engin. Ce qu'ils vont faire pendant les prochains mois.
Une grosse pleine Lune
Quand ISEE-3 frôlera la Lune, cette dernière sera elle-même au plus près de la Terre pour l'année 2014 : 356897 km. Comme ce passage au périgée coïncide avec la pleine Lune, c'est la plus grosse pleine Lune de l'année. Cet instant particulier survient à 17 h 44 TU (soit 19 h 44 légales). Alors, la Lune n'est pas encore levée depuis la France métropolitaine. Il faut attendre juste un peu, vers 18 h 30 TU (20 h 30 légales) pour que la Lune la plus grosse soit visible depuis l'Hexagone.
Noel Fondateur
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Lun 11 Aoû 2014 - 17:40
J'ignorais que des amateurs éclairés pouvaient avoir accès à certains radio télescope tel que Arecibo. On en apprends tous les jours.
Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Lun 11 Aoû 2014 - 17:53
jolie lune
mimi1260 Moderateur
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Mar 12 Aoû 2014 - 2:47
Nouveau scénario pour résoudre l’énigme des trous noirs géants
Même les plus énormes ogres ont un jour été petits. Et, dans le cas des trous noirs géants que l'on trouve au centre des galaxies, cela pose une véritable énigme aux astrophysiciens. Il est en effet arrivé à des chercheurs, en regardant loin dans le cosmos – ce qui revient à regarder dans son passé car la lumière des astres lointains a parfois mis des milliards d'années à nous parvenir –, de remonter à moins de 800 millions d'années après le Big Bang, dans la prime jeunesse d'un Univers aujourd'hui vieux de 13,8 milliards d'années, et de trouver des galaxies contenant un trou noir supermassif. Par supermassif, on entend un monstre équivalent à un milliard de fois la masse de notre Soleil, voire davantage. Or, même si, comme je l'écrivais dans un précédent billet, 800 millions d'années peuvent sembler une période bien longue, c'est en réalité très court pour fabriquer un trou noir aussi gargantuesque. Voilà donc où se situe l'énigme : comment ces objets étranges parviennent-ils à absorber une quantité aussi phénoménale de matière en si peu de temps ?
Pour mieux comprendre le problème, il faut savoir que, contrairement à une idée reçue, "les trous noirs ne pompent pas activement la matière – ils ne sont pas comme des aspirateurs", explique Tal Alexander, du département de physique des particules et d'astrophysique de l'Institut Weizmann (Rehovot, Israël). Ainsi que ce chercheur l'a précisé au site Space.com, "une étoile ou un flux de gaz peut se trouver sur une orbite stable autour d'un trou noir, exactement comme la Terre tourne autour du Soleil, sans tomber dedans. C'est réellement un défi de réfléchir à des moyens efficaces de conduire le gaz dans le trou noir à un rythme suffisamment élevé pour soutenir une croissance rapide."
Dans les galaxies âgées et proches de nous que nous pouvons observer, les trous noirs centraux sont plutôt à la diète : la matière y tombe lentement, presque au compte-gouttes. Cette matière provient en général du disque d'accrétion qui entoure le trou noir et tourne autour de lui un peu comme l'eau d'un lavabo qui se vide. Cela a deux effets ralentisseurs : le gaz se trouve en quelque sorte englué dans cette spirale visqueuse et c'est chacun son tour comme sur un rond-point (à la différence qu'on en "sort" par l'intérieur et non par l'extérieur). À cet embouteillage s'ajoute un second phénomène : les frictions internes au disque créent de l'énergie et une pression de radiation qui a pour effet de repousser la matière et de limiter la vitesse à laquelle elle choit dans le trou noir.
Dans une étude publiée le 7 août par Science, qu'il a cosignée avec Priyamvada Natarajan, astrophysicienne à l'université Yale (Etats-Unis), Tal Alexander a tenté de résoudre le casse-tête de la formation des trous noirs géants et de comprendre comment, à partir d'un premier trou noir, issu de la mort d'une grosse étoile de la toute première génération d'astres apparus après le Big Bang, on pouvait former un monstre du cosmos en moins d'un milliard d'années. Ces deux chercheurs ont imaginé une proto-galaxie : un trou noir de masse modeste (quelques fois la masse du Soleil) inséré au sein d'un amas d'étoiles jeunes, amas alimenté par un flux de gaz froid et dense tel qu'on pouvait en trouver dans le jeune Univers. Dans ce modèle de bébé-galaxie, le trou noir, encore léger, subit les interactions gravitationnelles des étoiles voisines et se promène à droite et à gauche comme une boule de flipper. En zigzaguant ainsi dans l'amas, il ramasse et engloutit sur son passage une bonne quantité de gaz qui lui tombe directement dans le bec sans passer par la phase du disque d'accrétion, lequel ne se forme pas dans ces conditions bousculées. Plus le trou noir grossit, plus il peut dévorer et sa croissance se déroule à une vitesse "supra-exponentielle", pour reprendre l'expression des chercheurs.
Selon les calculs de Tal Alexander et de Priyamvada Natarajan, il ne faut au maximum que quelques dizaines de millions d'années – une misère à l'échelle des temps astronomiques – pour que le trou noir accumule plus de 10 000 fois la masse du Soleil. Après cela, l'objet est devenu tellement respectable qu'il cesse de jouer au chien dans un jeu de quilles. Mais la "graine" de trou noir supermassif a bien poussé et rien ne l'arrêtera. Sa croissance ralentira certes progressivement mais cela ne l'empêchera pas d'atteindre une masse colossale avant même son milliardième anniversaire...
Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Mar 12 Aoû 2014 - 7:10
c'est étrange , on dirait un oeil !! on ne risque pas un jour , d'être avalé par un trou noir ?
mimi1260 Moderateur
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Mar 12 Aoû 2014 - 7:34
Qui sait ?
mimi1260 Moderateur
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Mar 12 Aoû 2014 - 8:31
Le voici "l'oeil".
On l'a appelé « L'ŒIL DE DIEU »
Cette photo est très rare : Elle a été prise par la NASA avec le télescope Hubble. Ce type d'évènement se produit une fois tous les 3000 ans, selon les scientifiques.
NGC 7293 ou nébuleuse de l'Hélice est une nébuleuse planétaire située dans la constellation du Verseau, à proximité du Poisson austral. Sa forte ressemblance avec un œil humain lui à valu le surnom de « L’œil de Dieu ».
Elle fut découverte par Karl Ludwig Harding en 1824.
Située à environ 150 pc (∼489 année lumière) de la Terre, elle est l'une des nébuleuses planétaires les plus proches. Elle se présente comme deux anneaux entrelacés.
Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Mar 12 Aoû 2014 - 8:47
très beau
mimi1260 Moderateur
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Mar 12 Aoû 2014 - 17:03
Galilée (1564 - 1642) Un savant qui voit loin
Galileo Galilei, dit Galilée, est né à Pise le 15 février 1564, dans la famille d'un musicien qui va lui transmettre sa passion des instruments de tous ordres. Après des études de médecine, il se consacre aux sciences.
Doté d'une chaire de mathématiques à l'Université de Padoue dès 1592, il comprend combien les mathématiques peuvent être utiles à la compréhension des lois de la physique. Mais il sera avant tout un homme d'observation et d'expérience, un pionnier du Grand Siècle des Sciences (le XVIIe) et un précurseur des chercheurs contemporains.
Galilée (Pise, 15 février 1564 - Arcetri, Toscane, 8 janvier 1642), portrait par Justus Sustermans, 1636
Naissance de la recherche expérimentale
Galilée étudie la chute des corps et met en évidence la nature corpusculaire de la matière. Étudiant la gravité, il montre que si on laisse tomber des objets différents du haut de la tour penchée de Pise, leur vitesse de chute est indépendante de leur masse (il n'est pas sûr toutefois qu'il ait réalisé cette expérience ; il l'a peut-être seulement imaginée).
Galilée et le doge sur le campanile de Venise (fresque de Giuseppe Bertini, Villa Andrea Ponti, Varese)
Suite à l'invention de la lunette astronomique en Flandre, au début du XVIIe siècle, il invite le 21 août 1609 le doge de Venise Leonardo Donato et plusieurs membres du Sénat à faire des observations du haut du campanile de la place Saint-Marc.
Habile en affaires, il leur fait voir les navires au loin et souligne l'intérêt militaire de l'instrument. Cela lui vaut une grasse rémunération.
Mais Galilée lui-même préfère employer sa lunette à l'exploration du système solaire. C'est ainsi qu'il découvre le relief de la Lune, les satellites de Jupiter et les taches du Soleil.
Performance d'autant plus remarquable que la lunette est à peine plus puissante qu'une paire de jumelles d'aujourd'hui, avec à ses extrémités deux verres grossissant l'un six fois, l'autre neuf fois.
Par ses expériences, il prolonge brillamment les travaux scientifiques et philosophiques de Nicolas Copernic comme de ses contemporains Tycho Brahé, Giordano Bruno et surtout Johannes Kepler.
En 1610 (année ou Henri IV fut assassiné) , avant de s'installer à Florence, Galilée publie Le Messager des étoiles, ouvrage dans lequel il relate ses observations. Il montre en particulier que la Lune n'est pas lisse mais couverte de cratères et de montagnes. Il révèle aussi l'existence de quatre satellites de Jupiter qu'il nomme «satellites médicéens» par égard pour son protecteur du moment, le grand-duc de Toscane Ferdinand 1er de Médicis.
Ses travaux en astronomie vont faire sa célébrité... et son malheur.
Langue du peuple, langue du scandale
Un demi-siècle plus tôt, le chanoine Copernic, soucieux de sa tranquillité, avait su rester discret et il avait publié en latin, la langue réservée aux savants, ses découvertes sur l'héliocentrisme (théorie selon laquelle le Soleil - et non la Terre - est au centre de l'univers).
Galilée n'a pas sa prudence. Il a l'audace de publier ses propres théories sur le système solaire en italien, la langue du peuple.
Il suscite dès lors contre lui un flot de dénonciations de la part de clercs qui croient y voir la négation des Écritures saintes mais aussi de savants qui lui reprochent de présenter comme des vérités indubitables et non de simples hypothèses ses théories selon lesquelles la Terre et les planètes se placent sur des orbites autour du Soleil.
Galilée n'arrange pas ses affaires par sa suffisance et ses rapports orageux, voire méprisants, avec ses rivaux demeurés favorables à la vision traditionnelle héritée de Claude Ptolémée, un savant grec qui vécut à Alexandrie d'Égypte au IIe siècle de notre ère, pour qui la Terre est au centre de l'univers.
Il est une première fois condamné en 1616 par le tribunal de l'Inquisition qui lui interdit de diffuser ses théories. Le pape Urbain VIII l'autorise néanmoins à comparer les cosmologies de Copernic et Ptolémée. Il s'exécute sans se faire prier et publie en 1632 ses conclusions, favorables à Copernic, sous la forme d'un dialogue imaginaire entre trois amis : Dialogue sur les deux grands systèmes ptolémaïque et copernicien.
Cela lui vaut d'être à nouveau traduit devant la Sacrée Congrégation de l'Inquisition romaine et universelle, le 12 avril 1633, dans le couvent Santa Maria de Rome. «Eppure, si muove» aurait-il alors murmuré (Et pourtant elle tourne). Son ami le pape réussit heureusement à adoucir ses sanctions.
Joseph Nicolas Robert-Fleury, Galilée devant le Saint-Office au Vatican, 1847
Exil et réhabilitation
Après sa rétractation, Galilée est banni dans le hameau d'Arcetri en Toscane, avec toujours l'interdiction de diffuser ses thèses. Ses disciples Viviani et Toricelli vont heureusement poursuivre ses recherches.
Le grand-duc de Toscane Ferdinand II de Médicis, petit-fils de Ferdinand 1er, se montre plein d'égards pour le génie de Galilée. Il commande un portrait du vieil homme désabusé à Julius Sustermans.
Tout autant épris de sciences, son frère le cardinal Léopold de Médicis fonde en 1657 à Florence l'Accademia del Cimento (Académie de l'Expérience), en hommage aux méthodes galiléennes d'observation et d'expérimentation. C'est la première académie de sciences naturelles en Europe. Elle témoigne de l'extraordinaire bond accompli par les sciences et la recherche au XVIe siècle, le siècle scientifique par excellence.
En 1992, le pape Jean-Paul II a annulé solennellement les conclusions du tribunal de 1633 et réhabilité l'infortuné Galilée.
Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Mar 12 Aoû 2014 - 17:12
et pourtant " il avait raison",
tibouchina Citoyen-ne
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Mar 12 Aoû 2014 - 19:37
Et oui, certaines personnes n'acceptent tout ce qui est "nouveau" ça les dérange dans leur croyance.
Combien de savants sont pris pour des fous ???
Les gens ont peur de la réalité
Invité Invité
Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Ven 15 Aoû 2014 - 20:02
Bien que nous ayons parler de Rosetta plus haut je vous poste un nouvel article
Pour ceux de vous qui s'intéressent aux étoiles
On réveil la sonde et hop! au boulot
Portrait De La Sonde Rosetta Et De Sa Mission...
Source : Rosetta est une...
Rosetta est une mission spatiale de l'Agence spatiale européenne dont l'objectif principal est de recueillir des données sur la composition du noyau de la comète Tchourioumov-Guerassimenko et sur son comportement à l'approche du Soleil. Wikipédia
Sci-techspace
Le réveil De Rosetta Comme Si Vous Y Étiez !
Planck, Higgs et le Big Bang 26/09/13 08:32
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Il y a quelques jours, la sonde de l’Agence spatiale européenne, Rosetta est sortie de son hibernation de deux ans et demi au fin fond de l’espace en vue de la poursuite de sa mission : pourchasser une comète, l’observer au plus près et larguer un atterrisseur à sa surface. Nous vous invitons à revivre le réveil du satellite aux côtés des équipes qui ont rendu cet exploit possible au Centre des opérations de l’ESA à Darmstadt en Allemagne.
Le premier signal émis par Rosetta a été très succint. Pourtant, il a suscité un immense soulagement chez les ingénieurs et scientifiques. Le directeur des opérations, Andrea Accomazzo a partagé son enthousiasme avec nous : “récupérer Rosetta, c’est incroyable. A présent, l’une des aventures les plus fantastiques nous attend, c’est l’une des missions spatiales les plus ambitieuses de tous les temps,” a-t-il lancé.
Les premières données en provenance de la sonde ont réservé une bonne surprise. Alors qu’elle a été lancée en 2004 et qu’elle vient de passer dix ans passés dans l’environnement hostile que représente l’espace, ses panneaux solaires continuent de fournir la même quantité d‘énergie qu’avant l’hibernation. A présent, de très nombreuses vérifications – notamment au niveau des instruments scientifiques – doivent être menées avant de passer aux phases opérationnelles suivantes, à commencer par l’approche de la comète cible.
La mission mettra à l‘épreuve les équipes techniques, mais elle devrait aussi faire progresser de manière spectaculaire les connaissances sur nos origines et plus précisément sur la formation du système solaire. “Les comètes étaient présentes au moment de sa formation,” a souligné le scientifique Matt Taylor avant d’ajouter : “elles ont été alors comme balancées dans le congélateur qu’est l’espace profond si bien qu’elles ont conservé ce mélange originel de matériaux.”
Tout au long de cette année sur euronews, nous suivrons l’extraordinaire périple de Rosetta, de la première image que la sonde prendra de la comète jusqu’au moment où l’atterrisseur se posera sur sa surface.