Vitesses excessives pourtant on est tous prévenus.

http://www.leprogres.fr/faits-divers/2018/05/22/trois-chauffards-interceptes-a-plus-de-140-km-h-sur-la-rn88-lundi-apres-midi-et-autant-de-permis-retires

Même à 90km/h on vous colle derrière sur RN limitée à 90km/h, qu'est ce que cela va être à 80km/h

Noel a écrit:

...Même à 90km/h on vous colle derrière sur RN limitée à 90km/h, qu'est ce que cela va être à 80km/h

10 km/h en moins ne changent rien, il suffit de s'adapter. C'est une vitesse maximum autorisée, vous pouvez à loisir rouler plus doucement....

Ce que font les autres est une chose, ce que vous faites en est une autre.
Vous êtes responsables de ce que vous faites.

Que feriez-vous si, sur un trottoir, quelqu'un vous "collait derrière"? Vous accéléreriez?

Pas fini les retraits de permis.

https://www.leprogres.fr/haute-loire-43-edition-puy-en-velay/2018/07/14/controle-a-162-km-h-au-lieu-de-110-sur-la-rn88

Les caisses de l'Etat vont se remplir.

Invité a écrit:

10 km/h en moins ne changent rien, il suffit de s'adapter.

Alors passons à 70 km/h puis à 60 km/h.

En arrivant à 30 km/h 120 % des accidents seront supprimés.

L'ensemble des reportages nous montrent (y compris vous) des gens roulant à 180 ou avec des taux d'alcool supérieur à 1 g mais 80% des amendes concernent des vitesses de moins de 10 km/h.

Pourquoi le Gvt refuse de publier les chiffres des tests à 80 alors qu'il a fait faire de nombreux aménagements ?
L'endormissement est responsable de plus d'accidents que la vitesse et à 80 sur une route droite sans intersection on fait tout pour l'accident.

Je vous rappelle par ailleurs que la vitesse à fait l'objet d'une réglementation non pour la sécurité mais à cause de la crise du pétrole.

Par ailleurs que pensez vous de ce coureur automobile aux USA qui a un accident à plus de 300 km/h et sans sort sans aucune blessure ? ainsi que le nombre de piétons tués en ville qui est en augmentation (notamment à Paris) alors que souvent la vitesse est souvent de 30 km/h ?

C'est bien vrai tout ça , mais que faire contre les gouvernants , nous sommes incapables de réagir face à ce dictat . Perso ça ne me dérange pas : je ne travaille plus (normal à 75 ans!), j'ai donc le temps , mais je pense à ceux que travaillent et que ça emm--de !

La lutte du pot de fer contre le pot de terre....

Rouler trop lentement peut se révéler dangereux. Dans la nuit de mercredi 25 juillet au jeudi 26, un accident s'est produit entre un camion et une fourgonnette, rapportent nos confrères du Parisien. Le drame s'est produit sur l'autoroute A10, au niveau de la commune d'Angervilliers en Essonne, aux alentours de trois heures du matin.

Selon les premières constations, l'accident a pu être causé par la fourgonnette qui roulait trop lentement. Le quotidien régional précise que le camion est entré en collision avec le véhicule qui le précédait, en le heurtant par l'arrière.

Le conducteur de la fourgonnette, âgé de 55 ans, est décédé sur le coup. Le chauffeur du camion, lui, ne serait que légèrement commotionné, toujours d'après Le Parisien. Une enquête a été ouverte et devra déterminer les causes de l'accident. Contactée par RTL.fr, la gendarmerie de l'Essonne n'avait pas de précision supplémentaire à apporter.
Rappelons que les automobilistes doivent rouler au moins à 80 km/h sur la voie de gauche des autoroutes, pour ne pas gêner la circulation.

Perso pas facile de rouler à cette vitesse, on a toujours le nez sur le compteur, et quand on regarde la route ce qui est tout de même plus sécurisant, on s’aperçoit vite que le 80 est allègrement dépassé sur une bonne ligne droite ou dans une descente.

La vitesse c'est 22,6 % des accidents en tenant compte que les forces de l'ordre mettent la vitesse en cause quand ils ne savent pas les causes.

L’observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) édite chaque année un document d’information permettant de suivre l’évolution des accidents de la route en France.
Ce document a pour objectif de faire la synthèse des principales données de l’accidentologie en France afin d’éclairer les décideurs dans les orientations à donner en matière de lutte contre l’insécurité routière.
Causes des accidents

Des enquêtes scientifiques menées en France entre 1983 et 2004 ont montré que dans 90 % des accidents mortels le comportement humain est en jeu ; dans 50 % des accidents mortels l’infrastructure est en jeu ; dans 30 % des accidents mortels les facteurs liés aux véhicules sont en cause5. Si l'actualité de ces données n'est pas assurée en raison de la réduction du nombre de mort, de l'ordre de 40 % entre 1993 et 2004 et de 40 % entre 2005 et 2015, les causes d'accidents restent multiples.

Les causes d'accidents sont multiples : facteurs humains, véhicule, conditions de circulation, état de la route, obstacles (35 % des tués), conditions météorologiques. Mais ce sont les facteurs humains qui sont en tête dans la majorité des accidents corporels (dans 90 % des cas).
Parmi ceux-ci, sont fréquemment observés : l'alcool (28 % des tués sur la route), la vitesse (26 % des accidents mortels), la fatigue (9 % des décès sur l’ensemble du réseau routier et 18 % des morts sur autoroute), la distraction et l'usage du téléphone au volant (le risque d’accident corporel dans ce cas, qui représente un accident sur dix, est multiplié par trois). Le cannabis multiplierait par deux la probabilité d'être responsable d'un accident mortel (survenant dans 23 % des accidents provoqués par des conducteurs sous l'emprise de stupéfiants) et par 14 si le cannabis est associé à l'alcool.
La conduite sans permis ou permis invalide est constatée dans 4 % des accidents mortels.

Les causes profondes des accidents peuvent être dues au temps de trajet domicile travail et aux routes empruntées. Ainsi, les inégalités sociales seraient un facteur non négligeable dans la hausse des statistiques d'accidents mortels constatés depuis 2014.


Cause des accidents mortels

En ville, la vitesse tue : on estime pour un accident entre un véhicule et un piéton qu'à 30 km/h, les blessures les plus fréquentes sont des contusions légères avec une probabilité de 15 % d’être tué.

Un choc entre un véhicule et un cycliste peut avoir les mêmes conséquences, mais en plus, le cycliste chutera.

En France, en 2006, le non-port de la ceinture est présent dans 20 % des accidents mortels. Un occupant portant correctement sa ceinture peut sortir indemne d'un accident, alors que le port d'une ceinture détendue ou trop détendue peut conduire à heurter le volant, et des fracture de côtés dues à la collision contre la ceinture, ou un traumatisme crânien avec fractures faciales et perte de connaissance, des fractures des genoux, fémurs ou bassin et enfin un enfoncement thoracique avec lésions sont souvent mortelles8.

Jusqu'en 2006, les carrefours non giratoires sont le lieu de 23 % des accidents, et 19 % des accidents mortels 9, les virages 40 % des accidents mortels, et les obstacles sur accotement 30 % des accidents mortel, la présence d’accès riverains ou commerciaux non aménagés 6 %.

Historique des accidents
Le fardier de Cugnot, premier véhicule automobile (1771).

Le premier accident notifié d'un véhicule automobile fut celui du fardier de Cugnot. Selon de nombreux témoignages et correspondances, celui-ci eut lieu en avril 1770, sans qu'on sache si c'était à Paris ou à Vanves. L'engin peu maniable (mais aussi peu rapide) percuta un mur à la suite d'« un virage mal négocié ». Sa vitesse fut estimée à 4 km/h, il n'y eut aucun blessé, mais l'engin fut détruit sous le choc.
Même si le lieu et la date exacte changent, l'Histoire officielle a retenu que la somme importante de 20.000 livres fut allouée à Cugnot et Gribeauval pour qu'ils puissent reconstruire un nouveau véhicule, prouvant ainsi sa destruction accidentelle10.

Il y avait cependant de nombreux accidents de la circulation du temps de Cugnot ; Paris comptait déjà de nombreuses victimes dues à la présence des véhicules hippomobiles comme en témoigne un « appel à témoins » du 1er juillet 1785 publié dans le Journal de Paris et qui relate un accident de la circulation survenu dans le quartier des Halles (rue de la Platière) à Paris. Cet appel, paru sous la forme d'un courrier adressé au journal, décrit un accident entre une charrette et un cabriolet et se présente sous la forme d'une simple demande de réparation des torts causés au tiers par le responsable de l'accrochage lui-même11.

Ce même journal relate dans son édition du 17 septembre 1786, un accident mortel, suivi de ce que l'on dénommerait aujourd'hui un délit de fuite (délit qui ne semblait pas exister à l'époque). L'auteur de l'homicide, le conducteur d'une voiture de maître a renversé « un malheureux étranger et lui a écrasé la tête » et n'a jamais été retrouvé, mais fait curieux, des rumeurs non fondées accusèrent une aristocrate. Un élan de générosité populaire lancé à la suite de l'article permis d'aider financièrement la famille éprouvée…
Le 27 janvier 1787, ce journal décrit, avec forces détails, la mort d'un enfant écrasé par un « mauvais carrosse de remise », au coin de la rue de la Chaussée-d'Antin et de la rue de Caumartin, accident survenu le mardi 23 à six heures et demie du soir, prouvant ainsi que dans ce type de faits divers, la presse savait déjà être précise.

Fin de citation.
Petit rappel : il existe deux lois et plusieurs arrêtes municipaux concernant la ville de Paris interdisant les véhicules hippomobiles mais aucun concernant la traction par des boeufs.

Je ne sais pas chez vous mais :

D'après les chiffres communiqués par la préfecture de la Haute-Loire, la semaine dernière, entre le lundi 16 et le dimanche 22 juillet 2018, les radars fixes ont relevé 3266 infractions tandis que les mobiles ont flashé 48 fois. Un record battu de semaine en semaine depuis l'application de la limitation de la vitesse à 80km/h.

http://www.zoomdici.fr/actualite/Routes-a-80-km-h-les-radars-flashent-3-fois-plus-id166370.html