je suis allée a Marvejol je n'ai vu que la statue mdr
Légendes du loup nordique destructeur
Il était une fois dans le monde des géants, résident des monstres à forme lupine errant au beau milieu de la "Forêt-de-Fer" et contenant au plus profond d’eux même la haine envers le monde des dieux...
il était une fois dans le monde des géants, résident des monstres à forme lupine errant au beau milieu de la "Forêt-de-Fer" et contenant au plus profond d’eux même la haine envers le monde des dieux.
L’un de ces "destructeurs du divin" est Fenrir, fils d’une géante sorcière Angelboda et de Loki le génie du feu et représentant du Mal et du désordre. Cet immense loup est aussi frère de deux autres créatures monstrueuses ; Hel (la gardienne des morts) et Midgardsormr (le serpent géant).
Pour plus de précautions, les dieux Ases décidèrent d’adopter le louveteau. Mais au fils des années, Fenrir devenait de plus en plus gigantesque, et puissant, il arborait une fourrure gris cendrée, un poil hérissé comme des pointes, ne cessant de grogner au point que seul Tyr osait encore l’approcher pour le nourrir.
Le loup Fenrir devenu adulte, s’apprêtait à attaquer l’Asgard où vivaient les dieux, qui l’ont parjurés quelques années auparavant.
Les divins décidèrent donc de se réunir autour d’Odin leur chef , dans son palais craignant qu’une prophétie annonçant que le loup géant les anéantiraient et ravageraient la Terre lors du Ragnarök, c’est à dire le destin des puissances, le combat final, l’assaut contre l’ordre au profit du chaos.
“Le soleil s’obscurcit,
La terre sombre dans la mer,
Les étoiles étincelantes
S’évanouissent dans le ciel.
La fumée tourbillonne,
les flammes ronflent,
un brasier ardent
s’élève jusqu’au ciel.”
Après avoir utilisé des chaînes de fer les dieux optèrent pour une chaîne dite magique réalisée par les Alfes noirs qu’ils nommèrent la Résistante. Les divins enchaînèrent le loup sur une île (Lyngvi) loin du monde. Puis le fauve restera là attaché jusqu’au Ragnarök. Il rompra ses liens et réalisera son œuvre destructrice.
Fenrir, en proie à sa lignée malfaisante et instrument de vengeance des géants, se prépara à terroriser les hommes et les dieux.
« Le loup Fenrir va, gueule béante, la mâchoire inférieure contre la Terre, la supérieure contre le Ciel. Il béerait encore plus s’il en avait la place. Le feu jaillit de ses yeux et de ses naseaux ». (Str 42.) La Völuspá.
La guerre est annoncée, les dieux mobilisent leurs forces, les humains entrent dans un combat sanglant. Le loup monstrueux dévore Odin, mais un courageux guerrier Vidarr attrape la mâchoire de Fenrir et la lui arrache. C’est la mort du loup. C’est la mort de ce monde inondé de mensonges et de trahisons. La régénération est en vue car après le crépuscule vint l’aurore.
P.-S.
Source : Bernard Marillier, Le loup, petite bibliothèque des symboles.
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La Bête du Gévaudan : Le loup acquitté enfin !
Dans ce premier ouvrage je me limitais à énoncer que le loup n’était probablement pas le coupable de toutes ces attaques meurtrières.
Cette nouvelle production va plus loin dans les analyses, apporte des compléments, corrige certaines inexactitudes, (dates, lieux,…) et disculpe sans ambiguïté le loup de l’affaire de la Bête du Gévaudan ; de même il
écarte définitivement les hypothèses non plausibles, telles que celle de l’homme agissant seul.
Mais surtout il étudie en détail l’éventualité d’un animal exotique, et plus particulièrement certains félins. Pour clore ce préalable je dirai que mes réflexions essaient de s’approcher au plus près de ce que pouvait être la Bête, la vraie, selon moi.
Résumé
La bête apparaît en juin 1764, dans le sud du Gévaudan, ce Comté devenu depuis le département de la Lozère.
Très vite, elle va semer la terreur parmi les habitants de cette région rurale et austère,
déjà éprouvée par les guerres de religion passées, les hivers rigoureux, les famines
et épidémies.
Les rescapés des attaques diront sans hésitation qu’il ne s’agit pas d’un simple loup,
mais d’un autre animal inconnu ici qu’ils nommeront “La Bête”. Celle-ci s’attaquera
prioritairement aux enfants dont la tâche principale consiste à garder le bétail, tuant
avec une audace déconcertante. Elle va déjouer tous les pièges, et échapper à toutes
les chasses menées contre elle par les plus grands spécialistes en la matière, envoyés
par le Roi Louis XV en personne.
La Bête est imprévisible, elle accomplit de longs déplacements, elle est partout, elle
survit aux coups de feu reçus, bref elle paraît ubiquiste et invulnérable.
Les paysans désespérés, se rallient d’ailleurs aux propos religieux de l’Évêque pensant
que la Bête est un démon que seule l’aide de Dieu permettra de détruire.
Enfin après quatre années de ravages, la Bête tombera sous les balles d’un paysan
nommé Jean Chastel, et les attaques cesseront à jamais.
En plus de sa connaissance des lieux, ce dernier avait découvert que la Bête n’était
pas un animal ordinaire, et que de surcroît elle n’agissait pas seule mais dépendait
d’un appui humain. Pour faire cesser les attaques, il ne suffirait donc pas d’abattre
la Bête, il fallait aller plus loin. Après mûre réflexion, c’est ce qu’il fit pour délivrer son
pays de tant de souffrances.
Qui a pu imaginer un tel complot et pourquoi ?
Nous sommes à 25 ans de la future révolution et les tensions commencent
être très vives dans les provinces aussi ; de vieux conflits resurgissent.
Plusieurs aristocrates locaux peuvent être tentés de se venger des préjudices que la
monarchie, déjà vacillante, leur a causés. La Bête – et son lot de meurtres – est un
moyen parmi d’autres pour déstabiliser le Royaume comme de nos jours des
agitateurs sèment des embûches aux démocraties.
Ainsi au 19 juin 1767, cette machination diabolique qui a perduré 1000 jours, aura
provoqué la mort d’au moins 80 personnes connues, dont 70 enfants, en près de
170 attaques répertoriées officiellement.
Depuis lors en France le loup est trop souvent tenu pour responsable de cette odieuse
affaire dans laquelle il est pourtant hors de cause