Un monde plus contrasté que jamais
En 2021, nous sommes 8 milliards d'êtres humains, avec une espérance de vie moyenne de 71 ans (en diminution de près de deux ans en raison du Covid-19). Derrière ce total et ces moyennes se cachent des disparités toujours plus fortes. Jamais dans l'Histoire de l'humanité n'ont en effet été observés d'aussi grands écarts entre les revenus, les espérances de vie et surtout les indices de fécondité, de 6,82 enfants par femme au Niger à 0,88 en Corée.
L'espérance de vie à la naissance et la mortalité infantile (proportion d'enfants morts avant l'âge d'un an) sont les indicateurs les plus pertinents du bien-être collectif car ils reflètent la qualité de l'alimentation et de l'hygiène, des infrastructures publiques et de l'éducation des femmes...
Alors que l’espérance de vie plafonne à 60 ans en Afrique subsaharienne (50 ans environ pour les hommes du Congo-RDC), elle atteint 87 ans pour les Japonaises, soit presque deux fois plus que celle des Congolais ! Notons que le Japon, dont les médias retiennent exclusivement le haut niveau d'endettement public, affiche également un autre record : une très faible mortalité infantile, avec seulement 2 décès pour 1 000 naissances vivantes.
Aux États-Unis, le taux de mortalité infantile s'élève à 6 pour 1 000 naissances vivantes, contre... 4 à Cuba ! Si l'on en croit les données ci-dessus des Nations Unies, les pauvres Cubains ont aussi une espérance de vie égale à celle des Étatsuniens, toutes classes confondues : 76-77 ans pour les hommes, 80-81 ans pour les femmes.
Malgré un système social et économique dont les médias et les dirigeants disent pis que pendre, la France se tient quant à elle à un niveau très honorable, bien meilleur que les États-Unis, tant pour la mortalité infantile (4 pour 1 000 naissances vivantes) que pour l'espérance de vie (79 ans pour les hommes, 85 ans pour les femmes).
A suivre...
NB : Il ne me resterait que 3 mois à vivre ...!!!