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 Un peu d'astronomie...

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louna
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MessageSujet: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeSam 1 Mar 2014 - 15:03

Rappel du premier message :

Il est habituel de nos jours d'évoquer la rotation de la terre sur elle-même (les jours et les nuits) et autour du soleil (les saisons, les années).
Il est une dizaine d'autres mouvements dont notamment des perturbations dues aux autres planètes (Vénus et Jupiter).
Voici des croquis de 5 mouvements particuliers:

Un peu d'astronomie... - Page 2 Terre111

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Un peu d'astronomie... - Page 2 Terre411

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Dernière édition par samfor le Sam 1 Mar 2014 - 21:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeMar 11 Mar 2014 - 9:10

merci , très intéressant
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MessageSujet: Comparaison...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeMar 11 Mar 2014 - 11:01

Un peu d'astronomie... - Page 2 Terre114
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mimi1260
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Mar 2014 - 10:19

12 mars 2014, par Guillaume Cannat

Découverte de l’une des dix plus grosses étoiles de notre galaxie

En utilisant les télescopes européens du VLTI des astronomes ont découvert que l’étoile HR 5171A, dans la constellation du Centaure, est l’une des dix plus grosses étoiles connues à ce jour dans notre galaxie. Avec un diamètre de 1,8 milliard de kilomètres, soit plus de 1 300 fois celui du Soleil, cette étoile est plus grande que l’orbite de Jupiter !
Un peu d'astronomie... - Page 2 Eso1409a-1000-500x382

Gros plan sur l'étoile hypergéante jaune HR 5171A dans la constellation du Centaure
HR 5171A, l'étoile très brillante située au centre de l’image, est une hypergéante jaune. À ce jour, les astronomes n’ont identifié qu’une douzaine d'étoiles de ce type dans notre galaxie. Avec un diamètre près de 1 300 fois plus grand que celui du Soleil, HR 5171A vient d’entrer dans le « top ten » des étoiles les plus grosses de la Galaxie.

Les étoiles naissent, vivent et meurent, et elles évoluent de leur naissance à leur mort à un rythme d’autant plus rapide que leur masse initiale est importante. La théorie de l’évolution stellaire permet ainsi de prévoir que la luminosité et l’activité du Soleil devraient rester relativement stables durant près de 10 milliards d’années. L’âge de notre étoile étant de 4,6 milliards d’années environ, il nous reste encore plus de 5 milliards d’années pour en profiter sereinement avant qu’elle ne se transforme en une géante rouge, détruise très probablement notre planète, expulse ses couches externes pour former une nébuleuse planétaire et termine son cycle évolutif sous la forme d’une naine blanche qui se refroidira lentement durant des milliards d’années. Dans le cas d’une étoile comme HR 5171A, dont la masse initiale est estimée à plus d’une trentaine de masses solaires, l’ensemble du cycle peut se jouer bien plus vite, en moins d’une dizaine de millions d’années à peine. Et les ultimes phases, celles qui, à cause de sa masse, la font se transformer en une étoile supergéante ou hypergéante instable avant d’exploser en supernova, pourraient ne durer que quelques milliers d’années. Cela explique le très petit nombre d’étoiles de ce type connues à ce jour et cela renforce l’importance des observations de HR 5171A réalisées par Olivier Chesneau (CNRS-Université de Nice Sophia Antipolis - Observatoire de la Côte d'Azur, Nice, France) et une équipe internationale dont les résultats seront publiés prochainement dans la revue Astronomy & Astrophysics.
Un peu d'astronomie... - Page 2 Eso1409c-1000-500x468
Carte de la position de HR 5171A dans la constellation du Centaure
L’étoile jaune hypergéante HR 5171A appartient à la constellation du Centaure. Sa magnitude varie entre 6,1 et 7,3, si bien qu’elle peut parfois être observable à l’œil nu dans un ciel de bonne qualité par les observateurs expérimentés.


Les étoiles hypergéantes jaunes sont des étoiles très massives, de 20 à 50 masses solaires à l’origine, et extrêmement lumineuses ; pour les spécialistes, elles se positionnent dans la partie supérieure du diagramme Hertzsprung-Russell, ce graphique qui représente la luminosité des étoiles en fonction de leur température de surface et donc de leur couleur. HR 5171A, l’une des premières étoiles hypergéantes jaunes identifiées dans notre galaxie, est près d’un million de fois plus lumineuse que le Soleil. Pourtant, Olivier Chesneau et ses collègues ne s’attendaient pas à mesurer un diamètre stellaire tellement imposant. La théorie prévoit en effet que le diamètre d’une hypergéante jaune devrait être compris entre 400 et 700 fois celui du Soleil, or les mesures obtenues indiquent que le diamètre de HR 5171A est de 1 315 diamètres solaires, avec une incertitude de 20 %. Cela représente plus de 1,8 milliard de kilomètres de diamètre, une valeur à comparer à la taille de l’orbite de Jupiter dans le Système solaire – 1,5  milliard de kilomètres – ou au diamètre de Bételgeuse, l’une des plus grosses étoiles supergéantes rouges connues : 1,2 milliard de kilomètres environ.

Pour réaliser leurs mesures, ces astronomes ont utilisé les télescopes auxiliaires de l’observatoire européen austral du Paranal (Chili) en mode interférométrique (VLTI). Ce mode consiste à collecter et à mélanger parfaitement la lumière provenant de plusieurs télescopes éloignés les uns des autres afin d’obtenir le pouvoir de résolution d’un instrument unique de très grand diamètre, dans le cas présent près de 140 mètres. Malgré la distance de HR 5171A, qui est à pratiquement 12 000 années-lumière du Soleil, la précision des mesures du VLTI, ainsi que des observations réalisées ces dernières décennies avec d’autres instruments et d’autres techniques, notamment des suivis de sa luminosité réalisés par des observateurs amateurs d’étoiles variables, ont permis de révéler et de confirmer la présence d’une deuxième étoile, inconnue jusqu’alors, qui forme un système binaire avec HR 5171A. Cette compagne tourne en 3,57 années  autour d’elle, sur une orbite très probablement circulaire de près de 1,4 milliard de kilomètres de rayon ; pour être plus juste, il faudrait écrire que les deux étoiles tournent en 3,57 années autour du centre de masse de leur système. Il s’agit, en outre, d’un système binaire à éclipse, c’est-à-dire que la compagne de HR 5171A passe entre elle et nous à chaque révolution.
Un peu d'astronomie... - Page 2 1401.2628v2-14-1000-500x180
Illustration. Le système binaire composé par HR 5171A et sa compagne

Vue d’artiste du couple formé par l’étoile hypergéante jaune HR 5171A et sa compagne beaucoup moins massive. Olivier Chesneau et ses collègues estiment que la masse du système doit valoir 39 masses solaires environ. Les deux étoiles seraient séparées par 9,4 unités astronomiques (ua), soit près de 1,4 milliard de kilomètres et les extensions de l’atmosphère de HR 5171A dépasseraient 6 000 ua, soit 0,1 année-lumière. La position des orbites des quatre planètes gazeuses du Système solaire est rappelée à l’échelle.
© Olivier Chesneau et al.

On ne connaît qu’une douzaine d’étoiles hypergéantes jaunes dans la Voie lactée, plus une poignée d’autres dans les Nuages de Magellan et dans la galaxie Messier 33. Dans notre galaxie, la plus célèbre était jusqu’à présent l’étoile Rhô Cassiopeiae, mais HR 5171A pourrait bien lui ravir la vedette. Elles font toutes parties des étoiles les plus volumineuses et les plus lumineuses répertoriées à ce jour et sont à un moment crucial de leur évolution, car leur instabilité peut les faire évoluer très rapidement en provoquant l’éjection d’énormes volumes de matière. Dans le cas de HR 5171A, son vent stellaire d’une intensité exceptionnelle a créé une sorte d’atmosphère immense qui s’étend jusqu’à plus de 6 500 unités astronomiques, soit 0,1 année-lumière environ.

L’existence de sa compagne va jouer un rôle fondamental dans l’évolution de HR 5171A. Dans un système binaire regroupant deux étoiles de masses très différentes, l’évolution de l’étoile la plus massive est beaucoup plus rapide et, lorsqu’elle se met à gonfler démesurément, comme c’est le cas pour HR 5171A, l’attraction gravitationnelle de sa compagne l’ovalise puis lui donne progressivement la forme d’une larme. Si le gonflement se poursuit, la matière de l’étoile la plus massive finit par être capturée par l’autre et tomber en spiralant vers elle, provoquant un accroissement de sa masse et donc une accélération de son évolution. Dans le cas extrême, les deux étoiles acquièrent la forme d’une larme et les pointes entrent en contact au niveau du point d’équilibre gravitationnel entre les deux étoiles (point de Lagrange L1). Cela peut sembler très théorique, voire incroyable, et pourtant c’est exactement ce que nous observons entre HR 5171A et sa voisine. Les données recueillies avec le VLTI montrent en effet que le gonflement important de HR 5171A a mis ces deux astres en contact et que d’énormes quantités de matières passent de l’hypergéante vers sa voisine. D’après Olivier Chesneau, « leurs couches externes se touchent et le système doit ressembler à une gigantesque cacahuète. » Il précise que « la compagne de HR 5171A serait une étoile ‘normale’ de 2 à 5 masses solaires à l’origine, pour un diamètre de 2 à 3 fois celui du Soleil. »
Un peu d'astronomie... - Page 2 Eso1409b-1000-500x338
Illustration. Vue d'artiste de l'étoile hypergéante jaune HR 5171A et de sa compagne

Cette vue d'artiste montre les zones d'influence gravitationnelle de l'étoile hypergéante jaune HR 5171A et de sa compagne. Ces zones sont remplies par la matière soufflée par le vent stellaire extrêmement puissant de HR 5171A et captée par sa compagne, ce qui donne l’impression que les deux étoiles forment une gigantesque cacahuète stellaire. La compagne de HR 5171A est cachée à l’intérieur de cette enveloppe.


Il est difficile d’évaluer les conséquences de la prise de contact, mais, pour Olivier Chesneau, cela devrait provoquer « le 'soufflage' d'une grande partie de l'enveloppe de l'hypergéante et la  formation d'une coquille ou d'un disque circumbinaire. Un point important (est que) le compagnon accélère la rotation de l'hypergéante par effet de marée. Cela contribue au soufflage de l’enveloppe. » Le cycle évolutif d’une étoile hypergéante jaune se termine par une explosion en supernova. Ce sera le cas pour HR 5171A dans quelques milliers d’années mais, comme cette hypergéante aura perdu beaucoup de sa masse à cause de sa compagne, la supernova qu’elle produira sera probablement d’un type très différent de ce qu’il aurait dû être sans l’interaction avec l’autre composante de son système binaire. Cela rend son observation absolument passionnante pour les décennies à venir puisque nous avons la chance d’assister presque en direct aux ultimes spasmes d’agonie d’une étoile gigantesque.

Sources

The yellow hypergiant HR 5171 A: Resolving a massive interacting binary in the common envelope phase, Olivier Chesneau et al., Astronomy & Astrophysics
Communiqué de l’ESO
Découvrez les instruments du VLTI
HR 5171A dans la base SIMBAD du Centre de données astronomiques de Strasbourg
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Mar 2014 - 10:33

On se sent tout petits quand on lit cela !
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Mar 2014 - 14:30

samfor a dit : Oui et c'est pourquoi lorsque l'on touche à un point de notre galaxie intérieure, le contrecoup se sent à l'autre bout.

C'est, je crois ce que l'on appelle "l'effet papillon" en ce qui concerne les tornades.

Par ailleurs merci pour cette évocation du "Petit Prince" de Saint Exupéry.

Il fait beau, je vais jardiner et en pensant au Petit Prince, je vais finir de tailler mes rosiers. 
Les miens ont également des épines
Bonne après midi.
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Mar 2014 - 7:20

dans quelques milliers d'années, on est pas prêt de le voir  confu
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Mar 2014 - 13:53

Un amas d’étoiles fonce vers nous à 1 000 km par seconde

Un peu d'astronomie... - Page 2 Jun-Image2003-CFHT-Coelum

Un amas d'étoiles fonce vers nous à la vitesse faramineuse de plus de 1 000 kilomètres par seconde. Le temps de dire ouf et il est passé de Londres à Nice ! Ainsi vue, la nouvelle a de faux airs de film catastrophe et on se demande presque quand Bruce Willis va arriver pour sauver le monde... Ce serait oublier que l'astronomie est l'art de jongler avec les très grandes distances : l'amas d'étoiles que vient de découvrir une équipe américano-suisse se situe près de la galaxie elliptique géante M87 (en photo ci-dessus), laquelle se trouve à 54 millions d'années-lumière de nous.

M87 est un des éléments les plus importants de l'amas (de galaxies, celui-là...) de la Vierge, un grand conglomérat de plus d'un millier de galaxies. Les chercheurs en question s'intéressent aux amas globulaires, des paquets de plusieurs milliers d'étoiles qui, installés en périphérie d'une galaxie, tournent autour de son centre. On en recense actuellement environ 150 dans la banlieue de notre Voie lactée mais M87 est plus richement dotée, qui en compte plus de 12 000. Ces astrophysiciens gèrent donc un programme de détection de ces essaims stellaires, programme installé sur deux observatoires américains, le Keck d'Hawaï et le MMT (Arizona). Et c'est en dépouillant les données recueillies sur 2 500 candidats qu'ils ont repéré un bien curieux objet, dont ils relatent la découverte dans une étude non encore publiée dans une revue mais soumise à The Astrophysical Journal Letters.

Lorsqu'on étudie le spectre lumineux d'un astre, on peut déterminer si celui-ci s'approche de nous ou s'en éloigne. Tout comme le son d'une sirène de police paraît plus aigu quand la voiture vient vers nous et plus grave quand elle nous a dépassés, le même effet s'applique aux ondes lumineuses. En référence aux couleurs de l'arc-en-ciel, on dit dans le premier cas (rapprochement) que le spectre est décalé vers le bleu (plus petite longueur d'onde de l'arc-en-ciel) et, dans le cas de l'éloignement, qu'il est décalé vers le rouge ("redshift" en anglais). La très grande majorité des objets célestes sont décalés vers le rouge en raison de l'expansion de l'Univers. Mais ce qui est valable à très grande échelle n'est pas une règle absolue au niveau local où des objets relativement proches peuvent se mouvoir dans notre direction : l'exemple le plus célèbre est celui de la galaxie d'Andromède (M31) qui devrait rencontrer la Voie lactée dans 4 milliards d'années environ. Quand on observe M31, on s'aperçoit que son spectre est décalé vers le bleu et qu'elle s'avance vers nous à 300 kilomètres par seconde.

C'est au même type de conclusion que l'équipe américano-suisse est arrivée avec un amas globulaire voisin de M87. Cet objet possède le plus important décalage vers le bleu jamais observé pour une étoile ou un groupement d'étoiles : il se déplace dans notre direction à 1 026 kilomètres par seconde, soit 3,7 millions de km/h ! Pour donner un ordre de grandeur autre que le Londres-Nice du début, c'est une vitesse suffisante pour parcourir la distance Terre-Lune en 6 minutes ou bien se rendre sur le Soleil en une quarantaine d'heures.

Tout le problème des auteurs de l'étude a été d'imaginer un mécanisme pour expliquer cette bizarrerie. Comment un amas d'étoiles, censé tourner autour d'une galaxie, en l'occurrence M87, peut-il s'en sauver ainsi ? Pour répondre à la question, les astrophysiciens se sont intéressés à M87 lui-même, qui est probablement le résultat d'une fusion de galaxies plus petites. En son centre trône un trou noir gigantesque dont la masse équivaut à 6 ou 7 milliards de fois celle de notre Soleil. Les chercheurs pensent que ce monstre est double car les galaxies qui ont donné naissance à M87 avaient chacune un trou noir central. Leur scénario imagine que l'amas globulaire est entré en interaction gravitationnelle avec ce duo et qu'il lui a "volé" de l'énergie, au point d'être catapulté, expulsé de M87. Si l'on considère que la galaxie s'éloigne de nous à 1 300 kilomètres par seconde, la vitesse totale de l'amas d'étoiles par rapport à M87 est donc de 2 300 km/s ! C'est si rapide que le groupe d'étoiles a sans doute échappé à l'attraction de sa galaxie (un peu comme une fusée échappe à l'attraction de la Terre) et doit actuellement se trouver dans l'espace intergalactique.

Reste la question de départ : cet amas fonce-t-il droit vers nous ? En réalité, le décalage vers le bleu n'indique pas la direction précise du mouvement : il dit simplement que l'objet se rapproche. Mais cela peut parfaitement être comme sur une autoroute : toutes les voitures venant d'en face se rapprochent de vous sans jamais vous percuter (sauf si un chauffard a pris l'autoroute à contresens ou sauf si vous êtes à contresens...). Il y a donc toutes les chances pour que cet amas d'étoiles passe à côté de notre galaxie. Et pour ceux qui veulent se rassurer davantage, livrons-nous à un petit calcul. Mettons de côté le fait que nous voyons cet amas tel qu'il était il y a 54 millions d'années : même s'il file à 1 000 km/s, le chemin qu'il a parcouru depuis reste assez négligeable. Comme il se déplace 300 fois moins vite que la lumière, pour franchir les 54 millions d'années-lumière qui nous séparent de lui, il lui faudra... 16 milliards d'années. D'ici là, le Soleil se sera éteint et la Terre aura probablement disparu avec lui. Quant à la Voie lactée, elle aura été profondément remaniée après sa rencontre avec la galaxie d'Andromède. Bruce Willis peut donc partir à la retraite tranquille.
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Mar 2014 - 13:58

et nous aussi on aura disparus  rigole
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Mar 2014 - 14:00

Saturne passe derrière la Lune

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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Mar 2014 - 14:01

trucage ou réalité ?
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Mar 2014 - 14:02

louna a écrit:
et nous aussi on aura disparus  rigole
Quoiqu'il en soit , on est "foutu"..   jemerend
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Mar 2014 - 14:08

Le téléscope Hubble a capturé la fin d'une galaxie à 220 millions d'années-lumière de chez nous. Du nom d'ESO 137-001, le corps céleste semble se déchiqueter : une moitié parait normale, l'autre se désagrège. Le phénomène résulte de la rencontre avec le nuage de gaz chaud dégagé par l'amas de galaxie Norma.


Hubble capture la désintégration d'une Galaxie par lemondefr
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Mar 2014 - 13:14

16 mars 2014, par Pierre Barthélémy

Mercure, la planète qui se ratatine
Un peu d'astronomie... - Page 2 1Mercury_in_Shadow1
C'est un paradoxe planétologique vieux de quarante ans qui vient d'être résolu. Le 29 mars 1974, la sonde Mariner-10 de la NASA survolait Mercure, la plus petite planète du Système solaire et aussi la plus proche de notre étoile. Elle effectua par la suite deux autres passages, en septembre 1974 et mars 1975. Au cours de ces survols, près de 45 % de la surface totale de Mercure furent photographiés et, sur les images retransmises par la sonde, on découvrit, en plus d'un paysage très lunaire, gris et constellé de cratères, de bien curieuses structures : de grandes lignes boursouflées, un peu comme des cicatrices en relief, qui reçurent le nom d'escarpements lobés. Certains de ces escarpements dépassaient les 3 kilomètres de haut et couraient parfois sur des centaines de kilomètres.

Les chercheurs travaillant sur la mission Mariner-1 se demandèrent ce qui pouvait bien avoir provoqué ces structures réparties un peu partout sur les images qu'ils avaient reçues. Impossible d'y voir la conséquence d'une sorte de tectonique des plaques car la croûte qui forme la surface de Mercure est d'un seul tenant. Ces scientifiques eurent alors l'idée de ressusciter un modèle qui avait eu son heure de gloire au XIXe siècle, modèle qui avait tenté d'expliquer l'apparition des montagnes terrestres par la contraction de notre planète, conséquence de son lent refroidissement interne. Ce modèle consistait en quelque sorte à voir la Terre comme une pomme ratatinée : le rayon s'amenuisant, la surface subissait des compressions aboutissant à ces excroissances linéaires. On s'est vite rendu compte que cette théorie ne fonctionnait pas pour notre planète, notamment parce que la distribution des montagnes n'y est pas uniforme ni le fruit du hasard. On sait aujourd'hui que les chaînes de montagnes résultent des contacts entre les différentes plaques tectoniques.

Abandonnée pour la Terre, cette théorie convenait néanmoins très bien à Mercure avec sa plaque unique ! D'après les images de Mariner-10, les chercheurs estimèrent que la petite planète avait, au cours des 4 derniers milliards d'années, perdu entre 1 et 2 kilomètres de rayon (sur un rayon total de 2 440 km). Mais il y eut rapidement un hic. Quand apparurent les modèles de l'intérieur de Mercure, laquelle est dotée d'un très gros noyau métallique de plus de 2 000 km de rayon, on s'aperçut que le refroidissement progressif de la planète et la solidification partielle de son noyau devaient avoir provoqué un raccourcissement bien plus important du rayon, de l'ordre de 5 à 10 kilomètres. La "photogéologie" n'était donc pas d'accord avec la géophysique.

Pour résoudre ce paradoxe, une équipe américano-turque vient d'utiliser les images de la sonde Messenger de la NASA, en orbite autour de Mercure depuis 2011. Dans une étude publiée ce dimanche 16 mars par Nature Geoscience, ces chercheurs ont détaillé les structures de compression détectées par Messenger sur l'intégralité de la surface de la planète (rappelons que Mariner-10 en avait photographié moins de la moitié). Ils dressent une typologie complète des accidents de surface impliqués dans la contraction de Mercure, les fameux escarpements lobés mais aussi quantité de petites crêtes. Plus de 6 000 de ces accidents ont été comptabilisés, soit un total de 400 000 kilomètres si on les met bout à bout.

L'analyse de toutes ces structures dit que Mercure s'est ratatinée nettement plus que ce que les images de Mariner-10, incomplètes et de moins bonne qualité, avaient laissé penser : la planète a perdu entre 5 et 7 kilomètres de rayon au cours de son refroidissement. Ce qui résout le vieux décalage avec les simulations thermiques. Les auteurs de l'étude insistent sur le fait que l'étude de la contraction de Mercure devrait servir de modèle pour les éventuelles exoplanètes rocheuses à une seule plaque tectonique.
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Mar 2014 - 13:22

Quand un gigantesque ouragan fait le tour de Saturne
Un peu d'astronomie... - Page 2 Saturne1

Entre 2010 et 2011, la planète Saturne a eu comme un anneau de plus. Non pas une de ces magnifiques ceintures de poussières et de glace qui gravitent autour d'elle, mais, comme le décrit minutieusement une étude publiée dans le numéro de mars de la revue Icarus, une tempête si gigantesque qu'elle s'est étalée sur tout le pourtour de la planète géante. Ce genre d'épisode tempétueux n'est pas inconnu sur Saturne. Il revient environ toutes les trois décennies, ce qui correspond à peu près à une année saturnienne étant donné que la planète aux anneaux met un peu plus de 29 de nos années terriennes pour faire le tour du Soleil. On a ainsi pu observer des tempêtes géantes sur cet astre en 1876, 1903, 1933, 1960 et 1990. En général, ces épisodes durent de un à cinq mois. Mais cette fois-ci, la tempête a pris des proportions démesurées tant dans l'espace que dans le temps. Et, surtout, les astronomes avaient pour la première fois la chance d'être aux premières loges du phénomène grâce à la sonde américano-européenne Cassini qui est en orbite autour de Saturne depuis 2004.


Tout a commencé le 5 décembre 2010 avec la détection d'une vague tache sur une image. La région correspondait à celle où se trouvait ce que les chercheurs appellent le "collier de perles", un alignement bien régulier de petites structures atmosphériques rondes, découvert en 2006. En l'espace d'un mois, la tempête a enflé et la tache, qui était de plus en plus grosse, s'est étalée vers l'ouest le long du 35e parallèle nord comme un serpent immense sortant d'un trou.


L'illustration ci-dessous montre une série de quatre images réalisées à partir des  données de Cassini, entre janvier et juillet 2011. Chacune des quatre bandes recompose le pourtour intégral de Saturne à hauteur du 35e parallèle. Le triangle rouge indique la "tête" de la tempête tandis que le triangle jaune signale sa "queue". Sur la bande du haut, qui date de janvier 2011, on s'aperçoit que la queue est représentée par un énorme vortex anticyclonique. Il mesure quelque 12 000 kilomètres de diamètre, ce qui est un record pour Saturne. Il est alors suffisamment grand pour que la Terre tienne dedans et les vents qui soufflent autour de ce vortex dépassent les 430 km/h .
Un peu d'astronomie... - Page 2 Saturne-1



L'ouragan se déplace vers l'ouest, c'est-à-dire vers la gauche de l'image : Saturne étant une planète gazeuse, nul relief, nulle montagne ne va ralentir ou arrêter le monstre. La particularité du phénomène tient dans le fait que la tête avance bien plus vite que la queue. Tout cela a pour conséquence que la tempête s'étire de plus en plus au fil des mois. Sur la deuxième image, la tête est sortie du cadre par la gauche et y est rentrée par la droite. Sur la troisième, qui date du 14 juin 2011, on s'aperçoit que la boucle est presque bouclée et, sur la quatrième et dernière image, le serpent se mord enfin la queue : la tempête a ceinturé Saturne. Elle s'étale sur plus de 300 000 kilomètres, soit plus des trois-quarts de la distance moyenne Terre-Lune !


Une fois la jonction effectuée, la tempête va rapidement s'arrêter pour une raison qui reste encore mystérieuse aux yeux des astronomes. Ceux-ci se posent d'ailleurs d'autres questions. La naissance de ce phénomène est-elle liée au "collier de perles" que l'on n'a pas revu depuis ? Pourquoi l'énorme vortex anticyclonique, le plus gros jamais observé jusqu'à présent sur Saturne, n'a-t-il pas survécu alors que sur Jupiter, autre géante gazeuse, des phénomènes analogues tiennent pendant des années voire des siècles comme la Grande Tache rouge ? Même si Cassini, dont la mission est censée s'achever en 2017, n'apportera pas forcément les réponses à ces interrogations, elle pourra toutefois observer les retombées atmosphériques de cette tempête hors du commun, qui se feront probablement sentir pendant plusieurs années.  Pour Scott Edgington, un des responsables scientifiques de la mission au Jet Propulsion Laboratory de la NASA, ce genre de données "aide les chercheurs à comparer les structures météorologiques dans tout le système solaire et à apprendre ce qui les alimente et ce qui y met fin." Les autres astres nous servent en quelque sorte de laboratoires à distance : on étudie les phénomènes atmosphériques de Jupiter ou de Saturne, on scrute les cratères d'impact de la Lune ou de Mercure, on essaie de comprendre si Mars a pu aussi accueillir la vie et, sur Vénus, on constate les dégâts de l'effet de serre...
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeMar 18 Mar 2014 - 6:45

Les premiers instants de l'univers observés par des physiciens

Publié le 17-03-2014 à 17h05
Mis à jour le 18-03-2014 à 06h31
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Washington (AFP) - Des physiciens américains ont annoncé lundi avoir détecté les toutes premières secousses du Big Bang, confortant ainsi cette théorie de la naissance de l'univers il y a près de 14 milliards d'années, une avancée majeure en physique.

Cette première détection de ces ondes gravitationnelles primordiales, prévues dans la théorie de la relativité d'Albert Einstein, confirme l'expansion extrêmement rapide et violente de l'univers dans la première fraction de seconde de son existence, une phase appelée l'inflation cosmique.

Percée scientifique majeure, ce résultat, qui confirme l'hypothèse émise en 1979 par le physicien américain Alan Guth, est le fruit d'observations du fond diffus cosmologique - un faible rayonnement laissé par le Big Bang - réalisées grâce au télescope BICEP2 au pôle Sud.

"C'est l'endroit sur Terre le plus proche de l'espace où le ciel est le plus sec, le plus clair et le plus stable", expliquent les auteurs de l'étude. "C'est idéal pour observer les micro-ondes diffuses provenant du Big Bang".

La détection de ce signal est "l'un des objectifs les plus importants en cosmologie aujourd'hui et résulte d'un énorme travail mené par un grand nombre de chercheurs", a souligné John Kovac, professeur d'astronomie et de physique au Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, responsable de l'équipe de recherche BICEP2 (Background Imaging of Cosmic Extragalactic Polarization), qui a fait cette découverte.

"C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin mais à la place nous avons découvert un pied-de-biche", a dit le physicien Clem Pryke de l'université du Minnesota, co-leader de l'équipe.

Pour le physicien théoricien Avi Loeb, de l'Université de Harvard, cette avancée apporte "un nouvel éclairage sur certaines des questions les plus fondamentales à savoir pourquoi nous existons et comment a commencé l’univers".

"Non seulement ces résultats sont la preuve irréfutable de l'inflation cosmique mais ils nous informent aussi du moment de cette expansion rapide de l'univers et de la puissance de ce phénomène", explique-t-il.

Les données recueillies "confirment aussi la relation profonde entre la mécanique quantique et la théorie de la relativité générale", soulignent ces astrophysiciens. La physique quantique décrit des phénomènes à l'échelle atomique que la relativité générale ne peut expliquer.

- "Remarquable et enthousiasmant" -

En se déplaçant, les ondes gravitationnelles compressent l'espace ce qui produit une signature très distincte dans le fond cosmologique. Comme les ondes lumineuses, elles sont polarisées, une propriété décrivant l'orientation de leurs oscillations.

"Notre équipe a cherché un type particulier de polarisation ....propre à la lumière ancienne", dans la traque des ondes gravitationnelles cosmiques, précise Jamie Bock, du California Institute of Technology en Californie, un des co-auteurs de ces travaux.

"Cette caractéristique d'une polarisation ++en tourbillon++ est la signature unique des ondes gravitationnelles...et c'est la première image directe de ces ondes à travers le ciel primordial", souligne Chao-Lin Kuo, un physicien de Stanford, et autre membre de l'équipe de recherche.

Pour Tom LeCompte, un physicien spécialiste des hautes énergies au Cern et au Laboratoire National Argone près de Chicago, qui n'a pas participé à ces travaux, cette percée "est la plus grande annonce en physique depuis des années".

"Cela peut potentiellement donner le prix Nobel" à leurs auteurs, a-t-il dit à l'AFP comparant cette avancée à la découverte du Boson de Higgs en 2012, la clef de voûte de la théorie du Modèle standard, la particule élémentaire qui donne leur masse à nombre d'autres particules.

Cette détection directe des ondes gravitationnelles est "remarquable et enthousiasmante" dans le mesure où elle permet de voir ce qui s'est passé "le premier instant après le Big Bang", a-t-il poursuivi.

"Cela va au-delà de ce que nous essayons de faire avec le Grand collisionneur de hadrons (en Suisse) pour voir comment se comportait l'univers à ses tout débuts (...) Cela permet de regarder encore plus loin dans le temps".

Pour Ed Daw, un astrophysicien de l'Université de Sheffield au Royaume Uni, "les ondes gravitationnelles sont une nouvelle frontière en astrophysique et en cosmologie". "Si ces observations sont confirmées elles vont faire avancer notre compréhension de la formation de l'Univers", a-dit-il.

L'inflation cosmique est la phase durant laquelle le cosmos a connu une expansion exponentielle de cent millions de milliards multipliés par cent millions de milliards, soit cent suivi de 32 zéros.

Ils sont quand même "costauds" ces physiciens .. bien
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeMar 18 Mar 2014 - 7:41

c'est des "têtes"
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeMar 18 Mar 2014 - 10:42

Très belles images et très instructif !
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeLun 7 Avr 2014 - 3:01

L'âge de la Lune remis en question par des planétologues
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Selon le modèle aujourd'hui couramment admis, la Lune est née lorsque la Terre, elle-même à peine formée, a subi une collision massive avec une autre planète de la taille de Mars. (AFP - LAUREN HARTNETT)

Une équipe de planétologues français, allemands et américains, menée par Seth Jacobson et Alessandro Morbidelli, de l'Observatoire de la Côte d'Azur (Nice, France), a utilisé une nouvelle méthode pour tenter de déterminer l'âge de la Lune

Quel âge a la Lune? Une équipe internationale de planétologues date sa formation à 95 millions d'années après le début du Système solaire, sur la base d'une nouvelle "horloge" décrite mercredi dans la revue Nature.

Une collision massive

Le système solaire s'est formé il y a 4,56 milliards d'années. Selon le modèle aujourd'hui couramment admis, la Lune est née lorsque la Terre, elle-même à peine formée, a subi une collision massive avec une autre planète de la taille de Mars. Les débris éjectés par la collision se sont ré-accumulés pour former la Lune. l'impact a aussi provoqué le démarrage du dernier acte de la formation du noyau de la Terre.

Plusieurs dates ont été précédemment proposées pour cet événement, à partir des mesures d'isotopes radioactifs: certains suggèrent qu'il a pu survenir autour de 30 millions d'années seulement après la naissance du Système solaire, d'autres le situent plus tard, 50 voire 100 millions d'années après la naissance du Système solaire.

Tenter de déterminer l'âge de la Lune

Une équipe de planétologues français, allemands et américains, menée par Seth Jacobson et Alessandro Morbidelli, de l'Observatoire de la Côte d'Azur (Nice, France), a utilisé une autre méthode pour tenter de déterminer l'âge de la Lune, basée sur des simulations numériques et la composition chimique du manteau de la Terre. Les planétologues ont découvert "une relation entre le temps auquel la collision formant la Lune s'est produite et la quantité de matériau que la Terre a acquise après cette collision géante", explique l'Observatoire dans un communiqué.

Cette relation est "une véritable horloge pour dater l'événement conduisant à la formation de la Lune", ajoute-t-il. Cette nouvelle horloge date la Lune à 95 millions d'années (+ ou - 32 millions d'années) après le début du Système solaire, excluant l'hypothèse d'une formation précoce. Elle confirme aussi que la Terre est "la planète qui a mis le plus longtemps pour se former dans notre Système solaire", a souligné Alessandro Morbidelli dans un échange de mails avec l'AFP.
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeLun 7 Avr 2014 - 8:10

c'est une vieille dame !!
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeLun 7 Avr 2014 - 8:13

louna a écrit:
c'est une vieille dame !!

Après notre très vieille planète , puisque formée par les "débris" de la Terre !
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeLun 7 Avr 2014 - 8:15

se sont de très vieilles dames , pour ça que notre pauvre planète souffre
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeLun 7 Avr 2014 - 8:17

Et elle ne bénéficie pas de "Mutuelle" pour bien se soigner !   pliéderire
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeLun 7 Avr 2014 - 8:22

c'est nous sa mutuelle, à nous de réagir !!!
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeLun 7 Avr 2014 - 9:42

oui , en plus l'homme lui fait subir des dommages !
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeLun 7 Avr 2014 - 10:08

Oui un peu . Les volcans en éruption polluent beaucoup plus que l'Humain . 
Par ailleurs , en lisant les conclusions de Milutin Milankovitch , on se rend bien compte que le climat "terrestre" subi "régulièrement , des variations qui , pour les premières (au moins) n'ont rien à voir avec la pollution humaine. Certes il faut rester vigilant notamment dans les "entreprises" de déforestations affectant la forêt Amazonienne qui est le "poumon" de notre planète.

Etude de Milutin Milankovitch : 

Milutin Milankovitch (1879-1958) est un géologue yougoslave qui étudia les périodes glaciaires. Il calcula les variations solaires frappant une zone terrestre et tenta d’expliquer que suivant les variations orbitales et l’orientation des planètes, la quantité d’énergie solaire reçue par la planète, sous différentes latitudes et à différents moments de l’année, était à l’origine des glaciations.

D’après certains glaciologues, il semblerait que la planète subit des périodes glaciaires intermittentes qui seraient séparées par des périodes relativement chaudes que l’on appellerait les interglaciaires. 

Ainsi, dans les années cinquante, une analyse des sédiments de l’océan Atlantique et de la mer des Caraïbes révèle que 7 périodes glaciaires se seraient succédé depuis les 700 000 dernières années. Ainsi, tous les 100 000 ans nous assistons à un changement de climat sur la planète. 

La dernière période glaciaire aurait débuté il y a de cela 117 000 ans et aurait duré près de 100 000 années. 

Cette période glaciaire se caractérise par le fait qu’elle a été marquée par un climat variable et non pas par un froid ininterrompu. 

À cette époque, la température du globe étant inférieure à 8 °C (12 à 14 °C dans l’hémisphère Nord, 5 à 6 °C sous les tropiques). 

Puis, il y a environ 15 000 ans, un réchauffement important survint, favorisant un climat propice au développement de la vie. Ainsi, nous vivons actuellement dans une période interglaciaire qui aurait débuté il y a 15 000 ans.
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MessageSujet: Re: Un peu d'astronomie...   Un peu d'astronomie... - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Avr 2014 - 6:49

Un parachutiste filme une météorite en plein vol !
Un peu d'astronomie... - Page 2 SkyDiverMeteorite_360_0
L'image est incroyable : un parachutiste norvégien a filmé la chute d'une météorite, à seulement quelques mètres de lui. Grâce à ses caméras disposées sur son casque, Anders Helstrup comptait tout enregistrer de son saut, le 17 juin 2012. De fait, lorsqu'il sort de l'avion, à 3700 m d'altitude, pour faire du sky diving grâce à une combinaison spécialement profilée, les caméras fonctionnent et permettent de retracer ses évolution.

Un bolide de 5 kg à 300 km/h

C'est quelques secondes après avoir ouvert son parachute que se produit l'incroyable : les caméras de Anders Helstrup filment la chute d'un objet à quelques mètres de lui. Le parachutiste ne s'aperçoit de rien.

C'est en revoyant les images, plus tard, qu'il remarque l'objet, qui ressemble à une roche.
Aucun avion au-dessus de lui, pas plus que ses collègues parachutistes... Les hypothèses les plus immédiates sont éliminées. Il ne reste que celle d'une météorite tombant de l'espace. Après expertise, la vitesse de l'objet est estimée à 300 km/h et sa masse à 5 kg. A une seconde près, le bolide aurait pu tuer Anders Helstrup.

La vidéo ci-dessous (sous-titrée en anglais) raconte toute l'histoire :
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