Sujet: Un peu d'astronomie... Sam 1 Mar 2014 - 15:03
Rappel du premier message :
Il est habituel de nos jours d'évoquer la rotation de la terre sur elle-même (les jours et les nuits) et autour du soleil (les saisons, les années). Il est une dizaine d'autres mouvements dont notamment des perturbations dues aux autres planètes (Vénus et Jupiter). Voici des croquis de 5 mouvements particuliers:
Dernière édition par samfor le Sam 1 Mar 2014 - 21:44, édité 2 fois
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louna Citoyen-ne
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Ven 18 Avr 2014 - 10:10
ça devient intéressant chez toi
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Ven 18 Avr 2014 - 10:11
Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Ven 18 Avr 2014 - 10:18
on nous congèle pendant le transport
Coccinelle Citoyen-ne
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Ven 18 Avr 2014 - 22:33
et t'as les petits zhoms verts qui viennent prendre le café ? moi je crois que mathvalou elle est moitié terrienne moitié verte
mimi1260 Moderateur
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Sam 19 Avr 2014 - 3:41
comme la souris qui courrait dans l'herbe on l'attrape par la queue ...etc....
Coccinelle Citoyen-ne
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Sam 19 Avr 2014 - 4:01
ben c'était sa souris en fait, elle était verte aussi... ou alors c'est en décongelant
mimi1260 Moderateur
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Sam 19 Avr 2014 - 4:05
Je croyais kon était bleu en sortant du froid..quoique j'ai bien vu des oeufs de merle bleus alors qu'en fait ils étaient verts ..en ce moment je plane
Coccinelle Citoyen-ne
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Sam 19 Avr 2014 - 4:08
je plane aussi faut que je me rendorme autrement ça va s'empirer
mimi1260 Moderateur
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Sam 19 Avr 2014 - 4:12
Moi itou pareil..Bonne continuation et bon sommeil Coccinelle .
Coccinelle Citoyen-ne
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Sam 19 Avr 2014 - 4:17
merci, à toi aussi
mimi1260 Moderateur
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Sam 19 Avr 2014 - 5:36
Une tranche d’Univers vue par Hubble
Une tranche d'Univers photographiée par le télescope Hubble. Crédit : Nasa/ESA
Les astronomes nous ont habitués à produire des photos des confins de l'Univers avec le télescope spatial Hubble. Ce sont ces clichés, résultat de dizaines d'heures de pose, qu'on appelle les Hubble Deep Fields.
Cette fois, ils ont tourné leur télescope préféré en direction du Dragon, vers un immense amas de galaxies, appelé CLASS B1608+656 et qui se trouve à environ 5 milliards d'années-lumière. Autrement dit, la lumière reçue aujourd'hui par la plupart des galaxies visibles sur cette image a été émise avant que le Soleil et la Terre ne se soient formés !
Mais ce n'est pas tout. Sur cette photo obtenue au bout de 14 heures de pose, apparaissent aussi des galaxies plus proches (les plus grosses). Celles-ci sont identifiables au fait qu'elles sont entourées de mirages gravitationnels provoqués par la distorsion de l'espace qu'elles engendrent autour d'elles. L'un de ces arcs n'est autre que l'image déformée d'un astre bien plus lointain : le quasar QSO-160913+653228, distant de 9 milliards d'années-lumière.
Philippe Henarejos, le 18 avril 2014.
C'est nébuleux ! Et Dieu , dans tout ça , il est où ?
En tout, 26 explosions comparables à des bombes nucléaires ont été causées par des astéroïdes entre 2000 et 2013.
Des explosions comparables à Hiroshima
Ces explosions survenues à haute altitude et en majorité au-dessus du Pacifique n'ont pas eu de conséquence. Sauf en février 2013, quand un astre de 17 m a explosé en l'air, non loin de la ville de Tcheliabinsk, en Russie.
Ces événements ont été enregistrés avec un système de surveillance infrason de l'Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires. Ce réseau est capable de détecter la moindre explosion nucléaire sur Terre.
Les événements enregistrés ont une énergie qui va de 1 à 600 kilotonnes de TNT. Huit d'entre eux avaient une puissance comparable ou supérieure à la bombe de Hiroshima en 1945, de 15 kilotonnes de TNT.
Une menace à moyen terme
Ces observations nous rappellent que de tels phénomènes célestes ne sont pas si rares. Une collision capable de détruire une ville se produit une fois par siècle en moyenne. C'est arrivé en 1908 dans la Toungouska, en Sibérie, heureusement sur une zone peu habitée.
Une fondation nommée B612, en hommage à l'astéroïde imaginaire du Petit Prince, milite pour que les États donnent les moyens nécessaires pour découvrir et surveiller ces objets célestes menaçants. Ils ont réalisé une vidéo en anglais qui montre sur le globe les explosions enregistrées depuis 2000.
Une opportunité scientifique
En cas de grosse collision, l'objet est totalement pulvérisé. Les impacts moins violents que celui de la Toungouska donnent lieu à des chutes de météorites. À Tcheliabinsk, par exemple, un fragment de 570 kg a été récupéré au fond d'un lac, le 16 octobre 2013.
Ces événements sont intéressants sur le plan scientifique car ils peuvent, dans certains cas, permettre de connaître l'orbite de l'objet qui est rentré. Pour cela, il faut observer la chute, si possible avec des caméras vidéo, et en plusieurs points. Ces enregistrements donnent la trajectoire de l'objet, mais indiquent aussi où aller chercher les météorites.
C'est ce que prévoit de faire le programme Fripon en France. Ce réseau de 100 caméras vidéo grand-angle est en train de se constituer. À partir de 2015, il permettra de retrouver des météorites issues d'une chute une à deux fois par an. Ainsi, il sera possible de savoir avec certitude si ces météorites étudiées ultérieurement en laboratoire viennent d'un astéroïde ou d'une comète.
JL Dauvergne, le 25 avril 2014
mimi1260 Moderateur
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Jeu 8 Mai 2014 - 14:04
13,8 milliards d’années d’évolution cosmique en 2 minutes
Une nouvelle simulation numérique permet de reproduire avec une précision inédite l’évolution de la matière et la formation des galaxies durant plus de 13 milliards d’années au sein d’un cube de 350 millions d’années-lumière de côté.
Ne pouvant réaliser aucune expérience pratique avec des étoiles ou des galaxies, les astrophysiciens tentent d’expliquer leurs observations ou de conforter leurs hypothèses en créant des simulations numériques. Tributaires de leur compréhension initiale des phénomènes physiques impliqués, des moyens mathématiques à leur disposition pour les modéliser et de la puissance de calcul des ordinateurs, les chercheurs peuvent profiter de l’amélioration constante de ce dernier point pour raffiner régulièrement les paramètres de leurs simulations et pour tenter d’approcher un peu plus la réalité.
Dans un article publié le 8 mai par la revue scientifique à comité de lecture Nature, Mark Vogelsberger (Massachusetts Institute of Technology, États-Unis) et ses collègues présentent Illustris, une simulation informatique qui débute 12 millions d’années après le Big Bang et retrace plus de 13 milliards d’années d’évolution cosmique dans un cube d’un peu moins de 350 millions d’années-lumière de côté. Nous sommes tous habitués à l’aspect de toile d’araignée que présente notre univers à grande échelle et que révélaient superbement les premières générations de simulations cosmiques. Cet aspect a été confirmé par les observations télescopiques et par les mesures de distances d’un nombre croissant de galaxies situées autour de nous dans l’espace. Mais ces simulations ne parvenaient pas à rendre correctement la distribution des différents types de galaxies (spirales, elliptiques, irrégulières), pas plus qu’elles ne donnaient des résultats satisfaisants sur leur contenu en gaz et sur l’évolution de leur richesse en éléments plus lourds que l’hydrogène et l’hélium. Dix fois plus précise que les précédentes simulations, Illustris parvient à faire cela.
Mark Vogelsberger et ses collègues ont découpé leur cube d’« univers témoin » en 12 milliards de cellules contenant du gaz et cette fameuse matière noire qui défie les cosmologistes. Ils ont réglé les paramètres initiaux et placé le curseur sur 12 millions d’années après le Big Bang avant de lancer leur nouvel algorithme (AREPO) pour simuler les interactions hydrodynamiques des cellules, cet algorithme s’adaptant en continu au gré de l’évolution des structures créées. Ils ont, en outre, inclus une multitude de contraintes liées aux modèles de formation des galaxies, des étoiles et des trous noirs supermassifs. Ils ont également tenu compte du refroidissement du gaz dans les nébuleuses interstellaires et intergalactiques, de la formation des éléments lourds par les générations successives d’étoiles et par les explosions de supernovae, de l’action des trous noirs supermassifs actifs dans les noyaux galactiques, et des effets conjugués de tous ces acteurs sur les vents stellaires et galactiques. Le résultat est une simulation qui colle remarquablement bien aux données observationnelles les plus récentes obtenues avec les plus grands télescopes terrestres et spatiaux. La comparaison de l’image réalisée par le télescope spatial Hubble lors du Hubble Ultra Deep Field avec l’image calculée avec Illustris est particulièrement spectaculaire. L’image calculée ne se contente pas d’être ressemblante en matière de densité de galaxies et de répartition de celles-ci dans le champ, elle est également parfaitement cohérente en ce qui concerne les types de galaxies présentes, leur morphologie, leur luminosité et leur couleur.
Comparaison Hubble Ultra Deep Field (UDF) et Illustris
La comparaison du champ photographié par le télescope spatial Hubble (b) avec la simulation d’un champ du même type obtenu avec Illustris (c) témoigne de la qualité de cette nouvelle simulation. La remarquable précision des images créées par Illustris permet de distinguer clairement plusieurs types de galaxies (a).
Mais Illustris ne donne pas seulement de bons résultats à grande échelle, sur les vastes champs et les amas et superamas galactiques. La précision des calculs, pour chaque galaxie de la simulation, donne également une indication de la présence de nuages d’hydrogène tout à fait comparable à celle que les astronomes ont pu déterminer avec les observations du radiotélescope d’Arecibo pour certaines galaxies proches de la nôtre. Comme les nouvelles générations d’étoiles se forment dans ce type de nuages interstellaires, la quantité d’hydrogène disponible dans une galaxie est un bon moyen de connaître son potentiel de formations stellaires et donc son évolution possible. Illustris intègre aussi des données sur l’enrichissement progressif du milieu interstellaire et des étoiles en éléments plus lourds que l’hydrogène et l’hélium. Au total, cette simulation permet de suivre l’évolution de l’abondance de neuf éléments : hydrogène, hélium, carbone, oxygène, azote, néon, magnésium, silicium et fer.
Les plus petites cellules utilisées pour les calculs dans Illustris mesurent 150 années-lumière de côté, nous sommes donc encore loin de la résolution qui permettra peut-être un jour de simuler jusqu’à la formation des étoiles individuelles et des systèmes planétaires. Mark Vogelsberger et ses collègues ne cachent pas dans leur article que certains points ne sont pas encore correctement traités par leur simulation. Ils soulignent, par exemple, le problème des galaxies peu massives qui apparaissent trop vite et présentent donc au final des populations d’étoiles deux à trois fois plus âgées que ce que l’on observe dans la réalité. Pourtant, le progrès réalisé par rapport aux précédentes simulations est déjà énorme et la vision cosmique qu’Illustris nous offre à déjà de quoi nous faire rêver les yeux ouverts.
Durant 2 jours et demi, entre le 19 et le 21 avril 2014, de nombreuses éruptions ont agité cette région, située au niveau du limbe ouest du Soleil. L’image de la sonde de la Nasa SDO (Solar Dynamic Observatory) montre un panache d'hélium ionisé (c'est-à-dire privé d'électrons). Elle a été réalisée dans l’ultraviolet.
Les éruptions solaires sont provoquées par l'accumulation d'énergie dans les zones de fort champ magnétique.
SDO, lancée le 11 février 2010, produit régulièrement des vues spectaculaires de notre étoile. La sonde a été conçue pour mieux comprendre ce qui cause la variabilité du Soleil et les interactions de son vent de particules chargées avec le champ magnétique de la Terre.
Émilie Martin, le 5 mai 2014
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Mar 13 Mai 2014 - 6:35
Ganymède serait un sandwich d’océans et de glaces
Le satellite Ganymède présenterait une alternance de glaces et d'océans. Crédit : Nasa/JPL-Caltech
Une nouvelle modélisation de la grosse lune de Jupiter suggère qu'elle possède une structure interne complexe.
Sous sa croûte de glace, Ganymède n'abriterait pas un, mais plusieurs océans d'eau salée, séparés les uns des autres par des couches glacées de plus en plus denses.
Sel et ammoniaque
L'étude publiée par Steve Vance, Christophe Sotin, Mathieu Choukroun (Jet Propulsion Laboratory) et Mathieu Bouffard (ENS-Lyon) prédit qu'un océan suffisamment salé et doté d'ammoniaque peut exister en présence de glace dense (glace III).
En plus de la glace que nous connaissons bien sur Terre - la glace I, celle de nos congélateurs ou des glaciers -, il existe en effet des glaces de type différent, plus denses, dans lesquelles les molécules sont arrangées de façon plus compacte.
Les astronomes pensent que, sur Ganymède, la glace I visible en surface est suivie en profondeur par des glaces de type III, V, puis VI. En se formant dans un océan salé, la glace de type III donnerait naissance à un phénomène étrange, où des flocons se sépareraient de l'eau pour « neiger » vers le haut avant de se fondre à nouveau en une couche liquide.
Une nouvelle cible pour les exobiologistes ?
Bonne nouvelle : dans ce schéma, la couche la plus profonde, en contact avec le noyau rocheux de Ganymède, est une couche d'eau, et non une couche de glace comme on le croyait jusqu'ici.
Pour les exobiologistes, la présence d'eau associée à un substrat rocheux est une configuration favorable à l'apparition de la vie.
Cinq satellites, dans le Système solaire, sont suspectés d'abriter des océans sous leur croûte gelée : Ganymède, mais aussi Europe et Callisto autour de Jupiter, ainsi que Titan et Encelade autour de Saturne.
David Fossé, le 5 mai 2014
mimi1260 Moderateur
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Sujet: Re: Un peu d'astronomie... Mar 13 Mai 2014 - 6:43
Une menace russe sur les astronautes américains ?
Lancement d'un vol habité par une fusée Soyouz. Crédit : Nasa
Le département d'État américain a annoncé le 28 avril 2014 qu'il interdisait toute exportation ou re-exportation vers la Russie de technologies « contribuant au potentiel militaire » de Moscou.
Cet embargo, lié à la crise ukrainienne, concerne notamment le secteur de l'industrie spatiale. En empêchant potentiellement l'envoi par des fusées russes de satellites américains ou européens (utilisant en partie de la technologie américaine), il pourrait à terme écarter la Russie du marché des lancements.
Le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine, responsable du complexe-militaro industriel, a répliqué en suggérant « que les États-Unis envoient leurs astronautes sur l'ISS avec un trampoline ».
Rodomontades...
Au-delà de la boutade, est-il possible que les restrictions américaines en matière d'exportation de technologie spatiale affectent l'envol d'astronautes américains et européens depuis Baïkonour ?
« Concernant la gestion de la station spatiale internationale (ISS), Russes, Américains et Européens sont liés avec d'autres partenaires par des accords intergouvernementaux, qui ont quasiment valeur de traités et qu'il serait complexe de dénoncer », rappelle Xavier Pasco, coordonnateur du pôle « Espace, haute technologie et sécurité » à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). Par conséquent, il est peu probable que l'annonce du département d'Etat ait un impact significatif sur le programme des vols humains.
Par ailleurs, les lancements d'astronautes assurés par les fusées Soyouz depuis la base de Baïkonour sont des sources de devises dont la Russie n'a pas intérêt à se priver.
... et vraies inquiétudes
En revanche, ces restrictions pourraient durement toucher les industriels. Côté russe, mais aussi américain… « La Satellite Industry Association, qui défend les intérêts économiques des industriels américains auprès des politiques, s'est inquiété publiquement de l'impact de ces décisions politiques » note Xavier Pasco.
Sous la présidence de George W. Bush, le secteur avait déjà souffert du durcissement des règles en matière d'exportation de matériel sensible (ITAR), qui restreint de fait le marché accessible aux américains. Ce durcissement avait aussi mis au jour la dépendance des constructeurs de satellites européens vis à vis de l'industrie US, ravivant sur le vieux continent le projet de créer des filières « ITAR-free », indépendantes de l'allié américain.« Après l'assouplissement décidé par le président Obama en 2013, ces préoccupations semblaient s'éloigner. Là elles reviennent en force. »
Des industries interdépendantes
Reste la guerre froide est terminée depuis longtemps. « Aujourd'hui, les industries spatiales russes et américaines sont interdépendantes sur plusieurs aspects » souligne Xavier Pasco. Le 1er étage du lanceur militaire lourd Atlas V, utilisé par l'US Air Force, est propulsé par le moteur RD-180 de la compagnie russe NPO Energomash. Le 1er étage de la fusée Antarès est construit en Russie. La plateforme de lancement de Sea Launch, la compagnie qui lance la fusée Zenit (essentiellement Russe), est basée en Californie...
Conséquence : « Il est très probable que, face aux postures des politiques, l'industrie va jouer le rôle de tampon pour aplanir les problèmes. » De part et d'autre, il y aurait beaucoup à perdre à couper les ponts.
Tirer son épingle du jeu
Dans cette situation, il y a au moins un industriel qui semble vouloir tirer son épingle du jeu. Elon Musk, le patron de la compagnie Space X, a annoncé il y a quelques jours qu'il allait poursuivre l'US Air Force en justice, suite à sa décision d'accorder le marché des lancements de satellites militaires à United Launch Alliance (ULA), une compagnie fondée par les deux géants Lockheed Martin et Boeing.
Musk, qui juge que Space X est capable de lancer ces satellites à moindre coût, considère que l'absence d'appel d'offre est préjudiciable au contribuable américain. Par ailleurs, la fusée Atlas V fabriquée par ULA utilise des moteurs russes, or « vu les circonstances internationales, il ne semble pas que ce soit le bon moment d'envoyer des centaines de millions de dollars au Kremlin » écrit le patron de Space X dans sa plainte.
Ce 30 avril 2014, Elon Musk a aussi directement répondu aux propos de Dmitri Rogozine. « C'est apparemment le bon moment de présenter le nouveau vaisseau Dragon Mk 2 sur lequel la société Space X travaille avec la Nasa. Pas besoin d'un trampoline. »
[Mise à jour du 02/05/2014 : À la suite de la plainte d'Elon Musk, la cour fédérale américaine a publié une injonction interdisant à United Launch Alliance d'acheter de nouveaux moteurs RD-180 à la compagnie russe NPO Energomash. ULA possède suffisamment de moteurs pour lancer ses fusées Atlas V pendant deux ans. Au-delà, la construction du moteurs aux Etats-Unis est possible mais nécessitera du temps. La compagnie américaine a publié un communiqué le 1er mai dans laquelle elle dénonce la tentative de Space X d'interrompre un contrat de lancement de défense nationale, "ignorant les implications pour la sécurité nationale et la capacité de la Nation à envoyer des américains à bord de la station spatiale internationale."]